Certains, par contre, affûtent d’ores et déjà leurs armes pour faire valoir quelques revendications qui, quels que soient la forme finale de ladite loi et tous les amendements qu’elle aura subis, seraient d’actualité et donc d’une légitimité infaillible et éternelle. D’ailleurs, on a donné un avant-goût de la grogne à venir grâce à la gentille suggestion faite par le gouverneur de la Banque du Maroc himself, soutenant que, pour cause de crise, on ferait mieux de prendre exemple sur les autres en s’abstenant de toute augmentation de salaires. Passe pour les classes naturellement démunies, mais que quelques voraces, des spéculateurs insatiables cherchent à se mêler à la danse, voilà qui serait inadmissible.
Mais il y aurait tout de même les heureux du projet en cours, (les amis du PJD en premier), concernant l’augmentation des taxes sur les boissons alcoolisées.
Le prix devra suffire à lui seul à donner la gueule de bois.
Mais à toute chose « malheur » est bon. Si les fonctionnaires veulent tenir jusqu’à l’âge de 65 ans qui pourrait devenir celui de la retraite, ils gagneraient à se contenter de lait et d’eau fraîche.