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Le gouvernement Benkirane manque de dimension stratégique concernant le projet de loi de Finances 2015 et de solutions réelles aux dossiers en suspens dont le plus important demeure le dossier social. Tel est le constat auquel a abouti la journée d’étude organisée récemment par les groupes de l’opposition à la Chambre des représentants à propos de ce projet.
Après les différentes interventions portant sur les problématiques de développement, de l’emploi, de la justice sociale, de l’endettement, des équilibres financiers ainsi que sur la portée sociale, les participants ont mis en garde le gouvernement contre la fragilité du projet de loi de Finances 2015 et appellent à se pencher sur le rapport de la Banque mondiale pour dévoiler les manipulations par l’Exécutif des statistiques réelles au niveau économique et financier.
Une journée d’étude fructueuse donc de par le sujet débattu et la qualité des intervenants qui ont animé cette rencontre dont Habib El Malki, Adil Douiri, Mohamed Badir et Abderrahman El Ouali ainsi que des membres du Conseil économique, social et environnemental
Ces éminents experts en la matière ont qualifié ce projet de loi de Finances, au titre de l’exercice 2015, de décevant, car il n’apporte rien de nouveau à l’image des précédentes lois présentées par ce gouvernement, et ne répond aucunement aux attentes du peuple marocain, car il a été élaboré au détriment du pouvoir d’achat du citoyen.
Habib El Malki du Groupe socialiste s’est demandé : « Où sommes-nous de la teneur du Discours du 20 août, de la répartition équitable des richesses nationales et de la consolidation de la stabilité du Royaume ?». Et de s’interroger sur les choix que le gouvernement qui fait la sourde oreille à l’opposition et au discours Royal, a pris et qu’il escompte réaliser.-
Habib Malki qui n’a pas manqué de mettre à nu les défaillances dudit projet, a tenu à souligner que ce projet de loi qu’il a qualifié de fragile ne répond pas aux attentes de l’étape. Pire, il a fait perdre au Maroc son rang dans le classement des pays émergents. Et de poursuivre que le gouvernement actuel ne fait pas montre de bonne volonté, mais se contente de demander un certificat de bonne conduite de la part des institutions financières mondiales.
Pour sa part, Adil Douiri, membre du comité exécutif du parti de l’Istiqlal, a fait savoir que le gouvernement Benkirane, à travers la réduction du budget d’investissement, a freiné progressivement l’élan du développement économique. Le gouvernement n’a rien entrepris pour pallier le déficit budgétaire et assurer l’équilibre de la balance des échanges extérieurs, ce qui a conduit à la crise actuelle que connait l’économie nationale.
Quant à Abderrahmane El Oual, il a mis en avant la gravité de ce projet particulièrement au niveau social faute de toute indication de l’importance des équilibres financiers.
Lors de son intervention, Mohamed Badir, cadre au ministère des Finances, a évoqué la problématique de l’endettement public du Maroc qui a progressé en flèche deouis l’investiture du gouvernement Benkirane.