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La bombe, qui était cachée dans un tas d’ordures, a aussi légèrement endommagé un minibus qui se trouvait à proximité.
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a ordonné à ses troupes d’investir Sadr City l’année dernière afin de reprendre ce quartier à la milice de l’imam chiite radical Moqtada al-Sadr.
Quelque 5.000 militaires, rappelle-t-on, ont été déployés samedi au sud de Bagdad en vue de renforcer un dispositif de sécurité mis en place pour assurer la protection de pèlerins chiites, cibles d’attentats meurtriers ces trois derniers jours, selon la police.
Le renforcement des mesures de sécurité a été décidé au lendemain d’un attentat commis par une femme qui a activé sa charge explosive alors que des femmes et des enfants se reposaient dans une tente lors d’un pèlerinage vers la ville sainte chiite de Kerbala. Au total, 40 personnes ont été tuées et environ 80 autres blessées dans l’attaque la plus meurtrière perpétrée en Irak depuis le début de l’année. Les militaires seront chargés de surveiller tous les mouvements suspects parmi les centaines de milliers de pèlerins qui convergent vers Kerbala, a déclaré le capitaine Alaa Abbas Jaafar, porte-parole des forces de police de la ville.
Le gouvernement a déjà déployé 30.000 membres des forces de sécurité dans la province où est située Kerbala, afin de protéger la ville, en plus de 1.500 femmes, agents de sécurité, chargées de contrôles, et de 400 hommes postés sur des toits, a-t-on appris de même source.
En dépit de l’imposant dispositif de sécurité, 60 pèlerins chiites ont été tués et 170 autres blessés dans des attentats à la bombe au cours des trois derniers jours.
La responsabilité des attaques n’a pas été revendiquée mais des militants sunnites, dont les membres d’Al-Qaïda en Irak, ont tué des centaines de pèlerins chiites ces dernières années.
Ces attentats semblent ainsi témoigner de la détermination de certains extrémistes sunnites à relancer un conflit intercommunautaire et de la fragilité de la situation en matière de sécurité malgré un recul significatif des violences dans le pays.
Par ailleurs, une fosse commune a été découverte dans un ancien bastion de l’insurrection sunnite au nord de Bagdad, a-t-on appris auprès d’un responsable des forces de police irakiennes.
Il a précisé sous couvert de l’anonymat qu’une quarantaine de cadavres avaient été découverts vendredi par des policiers dans la fosse située dans le village d’al-Madaan, à 25km au nord de la capitale irakienne.
D’après lui, la police estime que les victimes ont été tuées en 2006, quand de nombreux insurgés sunnites opéraient dans le secteur autour d’al-Midaan. Il a expliqué que la police avait appris l’existence de la fosse commune après avoir interpellé et interrogé plusieurs terroristes.