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Une feuille de route pour la relance du MaghrebLancement à Marrakech de l’Initiative maghrébine de commerce et d’investissementDNES : Mehdi Ouassat
Jeudi 20 Février 2014
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De nombreux acteurs économiques et institutionnels, issus des cinq pays du Maghreb, ainsi que des représentants d’institutions financières africaines et internationales ont plaidé, lors du troisième Forum des entrepreneurs maghrébins, qui s’est déroulé, lundi et mardi derniers à Marrakech, pour l’édification du Maghreb économique. Une nécessité vitale pour relever les défis actuels du développement et permettre à la région d’avoir un rôle à jouer dans les espaces économiques mondiaux. « Il est temps d’intégrer l’ère des regroupements régionaux et de tenir compte de l’émergence de grands espaces économiques qui constituent la meilleure voie pour s’assurer la compétitivité et la capacité de défendre nos intérêts », a souligné Habib Ben Yahya, secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA). Et d’ajouter « L'édification de cet espace économique maghrébin requiert une ferme conviction de la part des opérateurs, un cheminement progressif, et des projets intégrés. Et ce dans la perspective d'une concrétisation de l'espace économique maghrébin. « Il faudrait également hisser les échanges commerciaux intra-maghrébins au niveau des grands marchés communs, à travers le monde», a-t-il conclu. Par ailleurs, l'ensemble des intervenants ont été unanimes à regretter le coût du non-Maghreb, qui prive les économies de ses cinq pays de 2 à 3% de croissance du PIB consolidé. Pour sa part, le directeur du département Maghreb de la Banque mondiale, Simon Gray, a estimé que le non-Maghreb fait perdre, à l’ensemble de la région, entre 3 et 9 milliards de dollars par an. Tout en assurant que l’intégration économique maghrébine devrait désormais être au cœur des priorités des pays de la région, en raison du manque à gagner de leurs économies, sur fond de la non-concrétisation de cette Union. Simon Gray a également insisté sur le fait qu'un Maghreb uni n'est désormais plus une option, mais une obligation si la région ne veut pas rater son rendez-vous avec la mondialisation. En marge des travaux de ce forum, un protocole d'accord a été signé entre la présidente de l'Union maghrébine des employeurs (UME), Meriem Bensalah Chaqroun, et le président de l'Union des Banques maghrébines, Habib Ben Saad. Cet accord vise à faciliter l'accès des entrepreneurs aux financements et à promouvoir les investissements et la création d'emplois dans la région. A cet égard, Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, a affirmé que le secteur bancaire est considéré comme un vrai catalyseur de la croissance économique, tout en soulignant la nécessité d’établir un partenariat financier approfondi entre les pays maghrébins. D’autre part, la troisième édition de ce forum a connu la mise en place officielle de l’Initiative maghrébine du commerce et de l’investissement (IMCI), qui vise le développement des échanges intra-maghrébins. Annoncée, il y a quelques mois, à l’occasion du premier Forum économique de la Méditerranée occidentale, cette IMCI ambitionne, selon Meriem Bensaleh Chaqroun, "d'être une feuille de route, avec un plan d'action à court, moyen et long termes, des recommandations basées sur la hiérarchisation des mesures relatives aux politiques publiques, et une adaptation des structures organisationnelles patronales, pour s'inscrire dans une dimension régionale". Les participants à ce forum ont, par ailleurs, souligné que les acteurs de la société civile maghrébine ont un rôle majeur à jouer dans le cadre de la mobilisation populaire, autour d'une question aussi vitale que celle de l'édification du Maghreb arabe. A ce propos, Habib Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, a précisé que les ONG ont la capacité de se mobiliser pour le projet de l'édification du Maghreb arabe, et d'en faire une revendication populaire. Mais comment investir dans un pays maghrébin? C'est le thème d'un débat auquel ont participé des opérateurs et des hommes d’affaires maghrébins. Pour témoigner de leurs expériences d’investissements réussies au Maroc et louer le climat favorable à l’investissement dans le Royaume, en mettant de l'avant ses nombreux atouts, dont la stabilité politique, la position stratégique, la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée, la performance du système bancaire, ou encore les facilités prévues pour accompagner l’acte d’investissement. Lu 2000 fois
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