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L'exposition "The Casablanca Art School & Beyond - A New Moroccan Generation", qui se tient du 28 mai au 2 juin à Londres, met en lumière le paysage artistique marocain depuis les années 60 jusqu’à la nouvelle génération d'artistes, qui brillent par leur esprit '’novateur et pluridisciplinaire’’.
Organisée par la galerie "House of Beau", en collaboration avec "Janet Rady Fine Art", l'exposition présente des œuvres emblématiques d'artistes du ‘’groupe de Casablanca’’, qui a façonné l'évolution des arts au Maroc au cours des années 60 et 70 et qui était réputé pour sa tendance à s'écarter des conventions artistiques occidentales.
Cette époque avait vu l'émergence d'une nouvelle forme d'abstraction, imprégnée de formes géométriques et de matériaux inspirés de l'artisanat marocain, tels que le cuivre, les peaux d'animaux ou le henné.
‘’Le but de cette exposition est de rendre hommage à l’école de Casablanca, qui a été pionnière de la modernité marocaine et qui a reçu une reconnaissance notable à l’échelle internationale’’, a expliqué le directeur fondateur de "House of Beau", Othmane Benlamine, dans une déclaration à la MAP.
Il s’agit également de mettre en lumière la nouvelle génération d’artistes qui se sont inspirés de l’école de Casablanca, tout en mettant en place de nouvelles orientations, comme Mahi Binebine et Mohamed Anzaoui, a-t-il ajouté.
Des artistes contemporains et des talents émergents comme Reda Boudina et Kamil Bouzoubaa-Grivel sont aussi présentés, dans le dessein de mettre en avant une relève représentative "de la vitalité du paysage artistique marocain qui, en plus d’être pluridisciplinaire, utilise une variété de médiums et de techniques".
Selon ses initiateurs, cette manifestation comprend aussi des œuvres d'artistes, qui partagent des ‘’réflexions poignantes sur la condition humaine et la myriade d'expériences qui façonnent la société marocaine’’.
De plus, les travaux d'artistes émergents, issus du Maroc et de sa diaspora, à l'image de Reda Boudina et Kamil Bouzoubaa-Grivel, sont également mis en valeur. Leurs œuvres ‘’remettent en question la perception de la surface et de la profondeur, en utilisant des techniques uniques et des matériaux non conventionnels tels que le béton, le plexiglas, le métal ou l'encre à base d'huile’’.
S’inspirant de la quintessence du mouvement architectural brutaliste né au Royaume-Uni dans les années 50 et répandu dans le paysage urbain marocain, Boudina utilise le béton comme matériau principal dans ses compositions originales. De son côté, Bouzoubaa-Grivel explore une nouvelle approche du dessin qui brouille les frontières entre les domaines numérique et physique, en s'inspirant des motifs graphiques et des bandes dessinées japonaises.
En présentant un éventail de techniques et de styles à travers des artistes établis et émergents, l'exposition se veut une plateforme d'échange culturel entre le Maroc et le Royaume-Uni, en faisant notamment connaître l'écosystème artistique du Royaume aux férus d'art londoniens.
Organisée par la galerie "House of Beau", en collaboration avec "Janet Rady Fine Art", l'exposition présente des œuvres emblématiques d'artistes du ‘’groupe de Casablanca’’, qui a façonné l'évolution des arts au Maroc au cours des années 60 et 70 et qui était réputé pour sa tendance à s'écarter des conventions artistiques occidentales.
Cette époque avait vu l'émergence d'une nouvelle forme d'abstraction, imprégnée de formes géométriques et de matériaux inspirés de l'artisanat marocain, tels que le cuivre, les peaux d'animaux ou le henné.
‘’Le but de cette exposition est de rendre hommage à l’école de Casablanca, qui a été pionnière de la modernité marocaine et qui a reçu une reconnaissance notable à l’échelle internationale’’, a expliqué le directeur fondateur de "House of Beau", Othmane Benlamine, dans une déclaration à la MAP.
Il s’agit également de mettre en lumière la nouvelle génération d’artistes qui se sont inspirés de l’école de Casablanca, tout en mettant en place de nouvelles orientations, comme Mahi Binebine et Mohamed Anzaoui, a-t-il ajouté.
Des artistes contemporains et des talents émergents comme Reda Boudina et Kamil Bouzoubaa-Grivel sont aussi présentés, dans le dessein de mettre en avant une relève représentative "de la vitalité du paysage artistique marocain qui, en plus d’être pluridisciplinaire, utilise une variété de médiums et de techniques".
Selon ses initiateurs, cette manifestation comprend aussi des œuvres d'artistes, qui partagent des ‘’réflexions poignantes sur la condition humaine et la myriade d'expériences qui façonnent la société marocaine’’.
De plus, les travaux d'artistes émergents, issus du Maroc et de sa diaspora, à l'image de Reda Boudina et Kamil Bouzoubaa-Grivel, sont également mis en valeur. Leurs œuvres ‘’remettent en question la perception de la surface et de la profondeur, en utilisant des techniques uniques et des matériaux non conventionnels tels que le béton, le plexiglas, le métal ou l'encre à base d'huile’’.
S’inspirant de la quintessence du mouvement architectural brutaliste né au Royaume-Uni dans les années 50 et répandu dans le paysage urbain marocain, Boudina utilise le béton comme matériau principal dans ses compositions originales. De son côté, Bouzoubaa-Grivel explore une nouvelle approche du dessin qui brouille les frontières entre les domaines numérique et physique, en s'inspirant des motifs graphiques et des bandes dessinées japonaises.
En présentant un éventail de techniques et de styles à travers des artistes établis et émergents, l'exposition se veut une plateforme d'échange culturel entre le Maroc et le Royaume-Uni, en faisant notamment connaître l'écosystème artistique du Royaume aux férus d'art londoniens.