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"Nous comprenons suffisamment bien le Soleil aujourd’hui, avec toutes les technologies et toute la science (et les nombreuses sondes que nous suivons 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) pour savoir que cette super tornade qui doit balayer la Terre n’est simplement pas prête d’arriver", explique le chercheur dans une interview vidéo relayée par le Daily Mail. D'après lui, il n'y aurait ainsi rien d’autre à craindre de notre étoile qu’un méchant coup de soleil par un beau jour d’été. En effet, si l'on en croit les calculs, il n’y a tout simplement pas suffisamment d’énergie dans le Soleil pour que soit projetée une boule de feu ravageuse à travers les 150 millions de kilomètres qui nous séparent de lui.
Bien que les éruptions solaires soient actuellement de plus en plus nombreuses et importantes, cela est normal et fait partie du cycle habituel de l’étoile. Un cycle qui reprend tous les 11 ans et qui n’a à chaque fois rien de différent par rapport au précédent. "Le Soleil est ce que nous appelons une étoile active, qui a ses cycles d'activité. En 11 ans, nous passons d'une activité très élevée à une plus faible [...] Nous avons toujours eu des éruptions solaires, parfois nous en avons des grosses, parfois des petites. Même durant les plus importants évènements que nous avons observé au cours des 10.000 dernières années, nous avons constaté que les effets étaient insuffisants pour endommager l'atmosphère au point que nous ne soyons plus protégés", précise le physicien de la NASA.
Néanmoins, si la chaleur ne peut pas atteindre la Terre, les radiations électromagnétiques, elles, le peuvent. Elles pourraient éventuellement, en atteignant la haute atmosphère terrestre, causer des perturbations électromagnétiques. Là encore pour Alex Young, rien d’autre qu’une éblouissante lumière n’est à redouter. Une ou deux semaines après une éruption solaire (parfois plus), les radiations atteignent la Terre et "en général leur effet est minime".
"Si vous avez une grosse éruption, vous obtiendrez une importante aurore boréale. Au niveau de l’électronique, ces tempêtes solaires sont envisagées et nous pouvons prévoir leurs conséquences, où elles vont se diriger et où elles vont se produire. Aussi longtemps que nous continuerons à leur prêter attention et à en apprendre toujours davantage sur elles, ces tempêtes pourront être abordées comme un ouragan ou une colossale tempête et nous pourrons prendre les mesures appropriées pour nous y préparer", a-t-il indiqué.