Il s'agit de permettre à vingt étudiants irakiens de suivre à partir de l'automne un cursus de quatre mois qui leur apprendra le processus menant "d'une idée à un film abouti", ont-elles indiqué dans un communiqué.
Le projet est appuyé par le metteur en scène suisse Milo Rau, directeur artistique du théâtre de Gand (NTGent), une des grandes scènes européennes d'art dramatique. Milo Rau s'est déjà rendu plusieurs fois depuis 2016 dans le nord irakien dévasté par la guerre pour y travailler.
La ville de Mossoul est un ex-fief du groupe Etat islamique, libérée en 2017, mais qui est en grande partie en ruines. En 2019, dans sa pièce "Oreste à Mossoul", Milo Rau a transposé la tragédie grecque d'Eschyle dans un récit confrontant les Irakiens aux questions de l'homosexualité et de la misogynie. La pièce impliquant des acteurs locaux a été jouée au centre culturel de Mossoul.
"Aider à créer un département Cinéma à Mossoul pourrait paraître exceptionnel pour une scène de théâtre européenne", mais "c'est le prolongement logique d'une collaboration qui dure depuis des années" et va se poursuivre, a affirmé le metteur en scène, cité dans le communiqué. Plusieurs comédiens et professionnels belges du cinéma participeront au cursus de formation. Le premier des quatre séjours programmés sur place est prévu en octobre.
Cette "collaboration structurelle" qui démarre entre les deux institutions belge et irakienne s'inscrit dans le cadre d'un vaste projet de l'Unesco ("Revive the Spirit of Mosul") qui porte aussi sur la reconstruction d'églises et de mosquées. L'organisme de l'Onu établi à Paris a lancé cette initiative en 2018.
Innovation
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En vertu de ce partenariat, les propriétaires d'un téléviseur Samsung The Frame pourront désormais admirer pas moins de 40 grandes œuvres exposées au Louvre dont la Joconde de Léonard de Vinci à travers l'Art Store, fonctionnant sur abonnement.
L'Art Store, actuellement disponible uniquement sur The Frame, propose plus de 1.500 œuvres d'art de 600 artistes de 42 pays. Le géant sud-coréen des technologies a déjà conclu des partenariats avec le musée d’Etat de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg, en Russie, et le musée du Prado à Madrid, en Espagne.
Littérature
Selon un communiqué de la maison d'édition, ce roman de 192 pages "s'ouvre sur un cri de désespoir" porté par l'auteur sur la réalité du monde littéraire. "Au départ, je ne suis pas écrivain. C’est mon père qui l’est. Lui, il écrit dans un pays où on ne lit pas.
Au Maroc, on ne lit pas ! Ou plutôt on ne lit plus. Je me souviens de l’entendre dire, un jour, à ce propos, quand j’étais encore enfant : A présent qu’ils ont bien abruti la masse, on se retrouve à la ramasse, nous les écrivains…", écrit Belem en quatrième couverture de son ouvrage. Né à Rabat en 1990, Madi Belem est le fils du professeur de linguistique arabe, romancier et éditeur, Driss Belemlih. C’est ce dernier qui lui a donné le goût de l’art, du cinéma et de l’écriture.
Après avoir suivi les cours Florent, Belem tourne dans un premier film, Le Convoi, de Frédéric Schoendoerffer et dans la série Baron noir, sur Canal +. En 2018, il obtient le premier prix d’interprétation masculine au Festival du cinéma d’Agadir. Il a également été finaliste pour le Prix de la littérature arabe 2020