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Mais pour Anu Matorin, directrice du centre d’urgence psychiatrique de l’hôpital Ben Taub à Houston il pourrait y avoir une solution rapide et efficace : la kétamine, une drogue dure illégale qui circule notamment dans les boîtes de nuit sous le nom de Special K.. Dans une unité spéciale de l’hôpital, où sont regroupés une vingtaine de patients aux cas trop inquiétants pour les laisser libres dans les premiers jours après leur admission, Anu Matorin expérimente, comme d’autres psychiatres aux Etats-Unis, les effets de ce traitement surprenant.
La kétamine a pour effet immédiat un fort sentiment d’apaisement, mais qui est censé passer au bout d’une quarantaine de minutes. Elle a également été utilisée depuis des décennies comme un anesthésiant. Et ses propriétés lui permettraient d’agir instantanément également sur des sentiments dépressifs. Merill, une patiente, qui a accepté de tester la kétamine alors qu’elle se sentait totalement à bout et “même incapable de s’occuper d’elle-même”, dit que l’effet s’est fait ressentir en quelques minutes, la rendant subitement calme et relaxée.
Selon un spécialiste du produit, certains patients traités à la kétamine disent qu’ils ont même l’impression de n’avoir jamais été déprimés de leur vie. “C’est une expérience différente que d’être défoncé à une drogue. C’est comme si quelque chose avait été enlevée de moi”, affirme ainsi Carlos. Reste à mener les études nécessaires pour voir s’il est possible de pérenniser l’effet de la kétamine, et s’il est envisageable de donner ce traitement au plus grand nombre sans effets secondaires.