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A sa descente d’avion, le chef de la mission parlementaire, le Chypriote Johanis Kasolidis a déclaré que la délégation était à Laâyoune pour se rendre compte du respect des droits de l’Homme, des libertés sous toutes leurs formes, et s’assurer que l’équité caractérise les procès des Sahraouis de toutes les tendances. M. Kasolidis et ses collègues ont eu des entretiens, à huis clos, avec les représentants de toutes les associations séparatistes et unionistes. Ils se sont ensuite entretenus avec des avocats membres du barreau de Laâyoune.
Parmi les représentants des associations séparatistes que les eurodéputés ont reçus, il y avait Aminatou Haîdar, Tamek et Daddach.
Ce dernier a souligné, dans une déclaration à la presse, que la visite de cette délégation était attendue depuis 2006, après qu’elle s’est rendue dans les camps de Tindouf en 2005.
« Je souhaite, a-t-il dit, que son arrivée à Laâyoune soit le début d’un processus qui mettrait fin au problème du Sahara qui n’a que perduré. Trente cinq ans de souffrances, c’est trop ».
« Nous souhaitons que cette délégation profite de la crédibilité de l’Union européenne dont elle émane pour attirer l’attention de la communauté internationale sur nos souffrances et l’inciter à œuvrer pour une solution à ce problème », ajoute-t-il.
Par ailleurs, la Commission nationale chargée des disparus mauritaniens dans les prisons du Polisario (HASHID), nous a fait parvenir la copie d’une lettre adressée à Johanis Kasolidis.
Dans cet écrit, le président de la commission mauritanienne dénonce la situation déplorable dans laquelle se trouvent ses compatriotes que l’Algérie, dit-il, utilise comme carte pour influer négativement sur les bonnes relations de fraternité entre les peuples mauritanien et marocain. Les violations perpétrées et les sévices infligés à nos compatriotes, ajoute la lettre, ont entraîné des veuves et des orphelins et la paupérisation de plus de 150 familles. Le président de la commission mauritanienne demande à être reçu à Bruxelles pour apporter des preuves tangibles et donner de plus amples détails sur ces atrocités.