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Une défaite qui devrait être riche en leçons pour l’équipe marocaine qui n’a plus gagné la côte d’Ivoire depuis 1995. S’il y a un enseignement à tirer, l’on ne peut se militer aux aspects du match mais au standing actuel de l’équipe du Maroc qui, hélas, ne fait désormais plus partie des grosses cylindrées du football continental. Autrement dit, se qualifier à la CAN, aller le plus loin possible dans cette compétition, ou encore décrocher le ticket du Mondial doit passer par des victoires sur des sélections coriaces. L’avantage du tirage au sort ne plaide plus en faveur du Onze marocain, qui n’arrive plus à trouver place dans le chapeau réservé aux équipes têtes de série.
De la confrontation proprement dite, il y a lieu de souligner qu’elle a connu deux visages. Une première mi-temps où les protégés de Badou Zaki se sont montrés beaucoup plus entreprenants, manœuvrant sur les deux flancs par l’intermédiaire du revenant Abdelaziz Barada et du néophyte Hakim Zayach. Certes, les occasions ne se faisaient pas rares, mais le ratage a bel et bien été au rendez-vous avec surtout un manque de réussite terrible pour Youssef El Arabi.
Au cours de la seconde période, la partie a baissé d’intensité et les changements opérés par Zaki n’ont pas aidé à renverser la donne. Loin de là, les Ivoiriens, conduits par le Romain Gervinho, ont saisi une opportunité sur un coup de pied arrêté pour inscrire l’unique but du match sur un heading de Seydou Doumbia à l’heure de jeu.
A l’issue de cette rencontre, le sélectionneur national a fait savoir lors de la conférence de presse qu’il est heureux pour la prestation livrée par ses poulains mais il regrette cette défaite que l’équipe ne méritait pas. Et d’ajouter au sujet de l’efficacité que la sélection ne compte pas pour le moment dans ses rangs un joueur capable de concrétiser les occasions, même à un pourcentage de 30%, saluant par là même la prestation de Youssef El Arabi qui s’est donné à fond mais a manqué de réussite.
Le sélectionneur national a souligné que le sort de cette explication aurait pu être plié dès la première période et l’on aurait pu voir une physionomie tout autre du match. Et de préciser que l’équipe du Maroc a affronté un sacré morceau du football africain, le tenant du titre d’ailleurs, et qu’il reste devant le Onze national un long travail à faire en vue d’être au top.
Après la confrontation face à la Côte d’Ivoire, l’EN saisira la deuxième date FIFA du mois d’octobre en donnant la réplique ce lundi à 20 heures et non plus à 19 heures, toujours au Grand stade d’Agadir, à la Guinée. Sur le papier, cet adversaire est à placer à un degrés moindre que les champions d’Afrique, sauf qu’il reste un excellent sparring-partner afin d’apporter les autres retouches nécessaires à la machine afin qu’elle soit prête début novembre à l’occasion du match barrage contre la Guinée Equatoriale pour le compte des éliminatoires du Mondial FIFA 2018.
Il convient de rappeler que pour ce qui est de la qualification à la Coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon, l’EN a entamé du bon pied les éliminatoires, alignant deux succès en autant de sorties face à la Libye et à Sao Tomé et Principe pour partager la pole position du groupe F avec le Cap-Vert, son prochain adversaire au mois de mars 2016.