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Après avoir remporté le match inaugural jeudi dernier à Rabat contre l’Afrique du Sud (2-1), l’EN a pu aligner une seconde victoire de rang, synonyme de qualification pratiquement acquise à la Coupe d’Afrique des nations. Du fait qu’elle se trouve dans un groupe à trois après l’exclusion par la FIFA du Zimbawe et qu’il ne lui reste à disputer que deux matches, un en déplacement face à l’Afrique du Sud et un autre à domicile devant ce même Liberia qui, lors de cette seconde manche, a été l’hôte de cette opposition. Son stade n’ayant pas été homologué par la CAF, la fédération libérienne a opté pour le Maroc en vue de jouer ses matches de qualification à la CAN.
A l’instar du premier match face à la sélection sud-africaine, l’EN n’a pu en aucun moment convaincre, se montrant incapable de produire du jeu face à un modeste adversaire. L’on a eu droit à une première mi-temps terne, à mourir d’ennui et il a fallu attendre le second half pour que la situation soit débloquée. En premier temps sur un penalty généreux pour ne pas dire inexistant, transformé par Fayçal Fajr (56è) et en second lieu par Youssef En Nseyri une minute plus tard (57è).
Une copie insipide suscitant interrogations et inquiétudes, d’autant plus qu’avec ce coach, il faudrait s’attendre à tout, comme ce soir face au Liberia, procédant à une révision de son effectif de départ, voire à la titularisation de Yahya Jabrane convoqué 48 heures avant et à l’alignement en seconde période d’Achraf Dari appelé à la rescousse, la veille du match, alors qu’il était en pleine concentration avec le WAC qui prépare le derby de jeudi. Le défenseur wydadi, sacré meilleur axial de la Ligue des champions d’Afrique, avait suppléé le capitaine Romain Saïss dont le remplacement doit être expliqué par les responsables de l’EN, sinon place aux spéculations et rumeurs de tous genres, surtout après sa sortie médiatique où il a pesté qu’ « il faudra se ressaisir et rectifier le tir pour éviter des raclées au Mondial ».
Du grand n’importe quoi, sauf aux yeux de Vahid Halilhodzic, apparemment dépassé par les évènements, s’emmêlant les pinceaux à travers ses choix et ses décisions qui ne convainquent personne. Allant jusqu’à se demander ce que veut le public, tant qu’il y a eu deux victoires, malgré « un stage compliqué », entamé par «une gifle» du côté de Cincinnati face à l’équipe américaine. Et de conclure qu’une mission difficile attend l’EN au Mondial, ce qui veut dire que le bonhomme n’est aucunement tenté par l’idée de changer de cieux, n’en déplaise aux supporteurs de l’équipe du Maroc.
Mohamed Bouarab