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Ainsi, J. Gordon Millichap du Children’s Memorial Hospital et Michelle M. Yee de la Northwestern University Medical School se sont intéressés à évaluer ces méthodes en collectant les recherches et les rapports effectués sur le sujet. Selon leur conclusion publiée dans la revue américaine Pediatrics, une alimentation plus équilibrée pourrait être tout à fait efficace pour diminuer les ADHD chez les enfants hyperactifs. Ils reconnaissent néanmoins que les bénéfices des régimes à base de suppléments alimentaires ou supprimant certains produits de l’alimentation sont difficiles à évaluer et peuvent se limiter parfois à un “effet placebo”.
“Les interventions au niveau nutritionnel pour traiter l’ADHD doivent donc être considérées comme des traitements alternatifs”, précise les chercheurs dans leur étude. Mais “porter une attention plus soutenue à l’éducation des parents et des enfants pour qu’ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblent prédisposer à l’ADHD, est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter l’ADHD”, écrivent-ils cités par l’AFP.
A l’inverse, les recherches effectués par les scientifiques les poussent à remettre en cause l’intérêt de certains régimes alimentaires très ciblés et populaires, comme le régime Feingold, qui préconise de ne pas consommer de colorants alimentaires de couleur orange ou rouge, du raisin, des pommes, des saucisses ou des hot-dogs. “Des études contrôlées n’ont pas réussi à confirmer que ce régime était aussi efficace que proclamé” par ses promoteurs, soulignent-ils.
De même, d’autres régimes sont pointés du doigt, notamment ceux destinés à éliminer de l’alimentation tout allergène potentiel comme les germes de blé, les oeufs, le chocolat, le fromage ou les noix. Ceci a pu avoir un succès limité chez des enfants atteints d’ADHD, “mais un effet placebo n’est pas à exclure”, relèvent-ils.