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Ces derniers se répartissent en collèges électoraux de la manière suivante : 72 membres représentant les collectivités territoriales élus au niveau des régions du pays et 20 membres élus dans chaque région par un seul collège électoral composé de l'ensemble des élus des Chambres professionnelles de la région concernée (Chambres d'agriculture, Chambres de commerce, d'industrie et de services, Chambres d'artisanat et Chambres des pêches maritimes). Huit autres membres sont élus, dans chaque région, par un collège électoral composé des élus des organisations professionnelles des employeurs et 20 membres sont élus, au niveau national, par un collège électoral composé des représentants des salariés.
Cette élection est l’aboutissement d’un long processus qui a été entamé au début de cette année par l’élection des délégués des salariés et des représentants des organisations patronales, en passant par les élections des Chambres professionnelles (Chambres maritimes, d’artisanat, d’agriculture, de commerce et d’industrie), les élections communales et régionales, et enfin les élections préfectorales et provinciales.
L’ensemble de ce processus a été terni par des dysfonctionnements et des irrégularités (utilisation massive de l’argent sale, coalitions contre nature lors de la formation des bureaux des conseils communaux et des élections des présidents des régions).
Le scrutin qui aura lieu aujourd’hui ne dérogera pas à la règle puisque l’utilisation de l’argent sale pour acheter les voix des «grands électeurs» y est monnaie courante.
Pour l’USFP, ces pratiques ne favoriseront pas l’émergence d’institutions constitutionnelles solides et ne permettront pas d’opérer la rupture tant espérée avec « la culture liée aux grands électeurs et les institutions qui décident du sort de cette Chambre, mais malheureusement les informations qui circulent jusqu’à maintenant ne prédisent pas qu’il y aura une rupture que nécessite le pays et son image démocratique », lit-on dans l’éditorial du parti de la Rose paru mardi dernier sur les colonnes de notre confère Al Ittihad Al Ichtiraki. Le communiqué du Bureau politique de l’USFP qui s’est réuni au début de cette semaine, avait, quant à lui, appelé à «faire face à toutes les fraudes telles que celles enregistrées lors des dernières échéances électorales dont les élections professionnelles, des Chambres professionnelles et des Conseils et régions ».
« L’achat des voix notamment de celles des grands électeurs et les coalitions formées contre toute logique politique vu que le mode de scrutin ne permet pas de favoriser l’émergence de majorités claires, portent atteinte au processus électoral, même si l’Etat avait observé une neutralité positive lors de ce processus», a affirmé Said Khomri, professeur de sciences politiques à Mohammedia.
Notre source a également souligné que « les partis de l’opposition peuvent contrôler la deuxième Chambre, ce qui permettra de réaliser un équilibre politique entre les deux Chambres du Parlement, dans le cas où le PJD réalisera les mêmes scores que ceux qu’il a obtenus lors des élections communales du 4 septembre ».