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Abdelkader Tarfay, secrétaire général de la Fédération nationale du secteur de la santé, affiliée à cette dernière centrale, a précisé, dans des déclarations à la presse, que son syndicat prendra, bel et bien, part à cette grève. Idem pour des branches de la Fédération nationale de l’enseignement, à Essaouira, Larache et Fnideq.
Cette participation au débrayage apparaît comme une sorte de rébellion contre la décision du secrétaire général du syndicat pjdiste et non moins membre du Bureau politique du parti aux commandes, Mohamed Yatim.
Dans le même contexte, le bureau national du SPS a appelé toutes ses fédérations et bureaux régionaux, provinciaux et locaux, à participer à cette grève nationale «pour la défense des dossiers cruciaux qui concernent tous les Marocains, de Tanger à Lagouira». Un communiqué dudit syndicat précise également qu’après analyse de la conjoncture nationale, le SPS a décidé de rallier les rangs des grévistes, afin de protester contre la détérioration du pouvoir d'achat, les hausses vertigineuses des prix, l'absence de négociations nationales et sectorielles, la faiblesse ou le manque de protection de certaines catégories sociales, le démantèlement programmé de la Caisse de compensation, ainsi que la violation des libertés syndicales et le déférement des travailleurs et des dirigeants syndicaux devant les tribunaux.
S’ajoutent à cela, l’interdiction d’un nombre important de manifestations revendicatives pacifiques et les tergiversations dont fait preuve le gouvernement quant à tenir ses promesses et combattre de manière efficiente le problème du chômage et de l'emploi.
En réalité, il s’agit des mêmes revendications qui ont été formulées non seulement par les trois syndicats qui ont initialement appelé à la grève, mais aussi par ceux qui les ont rejoints dont l’UGTM et l’ODT, entre autres.
Lors d'une conférence de presse organisée, samedi à la Bourse du travail de Casablanca par l’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT), pour sensibiliser l'opinion publique sur les causes à l'origine de cette grève, ces trois centrales syndicales ont non seulement réitéré ces revendications, mais elles ont aussi souligné que ce débrayage intervient après épuisement de tous les moyens d’amener l’Exécutif à engager un dialogue tripartite, notant que le gouvernement est "incapable de répondre positivement aux doléances des salariés et de l'ensemble des citoyens". La crise de dialogue et de négociation collective au Maroc est l'une des principales causes derrière cette grève, ont-ils indiqué, soulignant que le gouvernement a fermé la voie du dialogue et de communication avec les syndicats et opté pour la prise de "décisions unilatérales et iniques" concernant les grandes questions de l’heure tout en bafouillant allégrement les dispositions de la Constitution de 2011 qui plaident pour l’instauration d’une approche participative en vue de régler les grandes questions de l’heure.