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Les médecins pourraient disposer d'un simple test sanguin permettant de prédire des décennies à l'avance l'âge d'entrée en ménopause, selon une étude qui doit être présentée lundi à Rome lors du 26e congrès annuel de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (ESHRE).
Les spécialistes iraniens à l'origine de l'étude affirment que leurs recherches préliminaires pourraient constituer une première étape vers le développement d'un outil pouvant aider les femmes à décider de l'âge auquel elles souhaitent avoir un enfant.
Le test ne prédit pas le moment où la fertilité des femmes dégringole, mais si les médecins connaissaient l'âge d'entrée en ménopause, ils pourraient calculer en gros la période d'arrêt de l'ovulation. D'après des scientifiques, l'examen pourrait particulièrement être utile pour identifier les femmes entrant tôt en ménopause, à la fin de la quarantaine, voire avant, au lieu du milieu de la cinquantaine. A l'heure actuelle, les médecins ont peu d'éléments pour le savoir. Des tests sanguins et des scanners des ovaires ne donnent une indication aux femmes que quelques années à l'avance.
Selon l'étude qui doit être dévoilée cette semaine, les scientifiques iraniens ont prélevé depuis 1998 des échantillons sanguins chez 266 femmes âgées de 20 à 49 ans et mesuré leur AMH (hormone anti-müllérienne). L'analyse de l'AMH chez les femmes apporte aux médecins des renseignements sur leur réserve d'ovules. Deux autres échantillons sanguins ont été réalisés durant les six années suivantes en plus d'examens physiques.
Sur la base de la quantité d'AMH dont disposait chacune des femmes, les scientifiques ont utilisé un modèle mathématique pour estimer l'âge auquel elles entreraient en ménopause. Et sur les 63 femmes de l'étude touchées par la cessation de l'activité ovarienne, accompagnée de l'arrêt de l'ovulation et des règles, la prédiction des chercheurs s'est révélée exacte, en moyenne, à quatre mois près.