Que du bla-bla tout ça ! Un nul obtenu chez l’adversaire, ça ne se refuse pas. Après la trop petite prestation en amical contre le Sénégal, le super coach Gerets ne nous a-t-il pas demandé une petite semaine pour nous servir une équipe métamorphosée qui ne jurerait que par la victoire ? Le résultat est là. On comprend maintenant pourquoi il s’est quelque peu rétracté en osant une trop énervante prémonition, genre : « même si on perd, je reste… ».
Il reste donc. D’ailleurs, on a fait chômer tout un football pendant de trop longs mois, rien que pour l’attendre. Et si le A2F précité et ses prestigieux conseillers l’ont fait, c’est parce qu’ils savaient à quel point le type était compétent, précieux surtout.
Tous des jaloux, ceux qui seraient d’un avis contraire. Il faut juste lui laisser le temps, à l’onéreux Eric, le temps d’apprendre, pardi !
Parce que là, avec l’équipe du Maroc, il est en train de faire son apprentissage.C’est bien la première sélection qu’il prend en main. Comme il faut lui laisser le temps de connaître l’Afrique qu’il est en train de découvrir aux frais du contribuable et au détriment du Onze national.
A moins qu’il soit de mauvaise foi, et qu’il commette sciemment autant de bourdes pour se faire virer avec toutes les indemnités qui s’ensuivent.
Non, on ne saurait le croire, même si on a beaucoup de mal à gober qu’il fasse jouer en officiel quelqu’un qui n’a jamais été testé en amical, comme Belmaâlem, samedi à Bakau. Le vrai Maâlem dans l’histoire, c’est, lui, Eric Gerets. Il l’a prouvé en effectuant, trop tôt les trois changements réglementaires pour nous contraindre à jouer à dix, pendant les vingt dernières minutes après la blessure de Belhanda.