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Il n’y a pas de raison pour que les intolérants se sentent écartés de l’ambiance festive et conviviale du Ramadan. Toutes ces tables de ftour dressées avec soin et comportant des plats plus délicieux les uns que les autres devraient bien leur faire une petite place. Une façon de contourner les difficultés que constitue le régime drastique auquell sont soumis ces malades. A travers cette manifestation, l’AMIAG souhaite créer un espace d’échange avec ses adhérents et présenter, une sélection de dix recettes traditionnelles sans gluten, en particulier la fameuse chebakia ou l’incontournable sellou ainsi que plein d’autres délices préparés par ses membres.
Une diététicienne, invitée à cette occasion, s’est prêtée au jeu et a tenu également à préciser les règles à respecter pour une alimentation saine et sans gluten durant ce mois sacré, insistant notamment sur les dangers de la contamination qui peut trop souvent remettre tout le régime en question et compromettre ainsi la santé du malade.
Pour sa part, la vice-présidente de l’AMIAG, médecin spécialiste en médecine interne, n’ a pas hésité à répondre à toutes les interrogations concernant la prise en charge et le suivi de cette pathologie. On rappellera, à ce propos, que cette dernière se caractérise par une destruction inflammatoire de l’intestin, provoquant une mal-absorption, des carences alimentaires et des complications sur l’ensemble de l’organisme, y compris cancéreuses. La seule solution à l’heure actuelle est la suppression, pour toute la vie, du gluten, cette protéine qu’il n’est pas aisé d’éliminer complètement de l’alimentation car présente dans la plupart des céréales (blé, orge, seigle, etc+).
Et c’est le manque d’information et l’absence de produits sans gluten sur le marché qui ont motivé un groupe de personnes (professionnels de la santé, personnes atteintes de la maladie cœliaque et parents d’enfants cœliaques) à mettre sur pieds l’AMIAG dont l’objectif principal est d’apporter de l’aide aux personnes atteintes de cette maladie. Elles sont quelque 300.000 à travers le Maroc, soit 1% de la population.