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Parmi ces recommandations, la mise à niveau de la jeune entreprise avec toutes ses composantes, la recherche de marchés locaux, régionaux, nationaux et internationaux en vue de la relance et du développement de l’entreprise, l’application du système du guichet unique, le soutien du secteur informel afin de l’encourager à s’inscrire dans le système institutionnel, la programmation de manuels relatifs à l’entreprise dans le système éducatif, l’encouragement de l’enseignement public à passer du stade académique à celui de la créativité, la simplification des procédures juridiques et administratives pour encourager les jeunes entrepreneurs…
Animé par l’universitaire Abderrahmane Amrani, ce séminaire qui a enregistré une assistance massive composée, entre autres, de jeunes entrepreneurs et entrepreneuses a été encadré par Ahmed Réda Chami et Jamal Rhmani, respectivement ministres de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies et de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ainsi que le secrétaire général de la wilaya de la région Fès-Boulmane, du directeur du CRI, et des responsables de l’ANAPEC, des Impôts et de l’AMO.
Dans son intervention, M. Réda Chami a souligné notamment que «notre pays regorge d’opportunités professionnelles qui ne demandent qu’à être saisies» , faisant allusion notamment à l’industrie, avec le pacte de l’émergence industrielle, au commerce avec «Rawaj» et la modernisation des réseaux de distribution, au plan Maroc-Numeric, au tourisme, à l’énergie, à l’environnement ainsi qu’aux défis importants en termes d’énergie propre, d’efficacité énergétique et de gestion de l’eau.
Selon le ministre, d’autres secteurs sont également pourvoyeurs d’emplois, dont l’agriculture, avec le lancement du Plan Maroc Vert, la logistique, avec les infrastructures fraîchement installées comme Tanger-Med, ou les autoroutes et bientôt le TGV, ainsi qu’aux services. M. Réda Chami a indiqué à cette occasion que 39% de la population a plus de 20 ans et le taux de chômage est de 10% dont 19% de diplômés et 14.7% en milieu urbain (selon les statistiques du premier trimestre 2010). Et de conclure « que les besoins pour booster l’esprit entrepreneurial et la création d’entreprises sont aussi importants que les enjeux ».
De son côté, Jamal Rhmani a évoqué tout un ensemble d’acquis, touchant les réformes juridiques et sociales. Il a également rappelé les chantiers ouverts dans les plans de développement et les mises à niveau des ressources humaines, mettant l’accent sur les principaux défis actuels et futurs.
M. Rhmani considère que ces dernières années constituent une phase de mutations en vue de bâtir une société démocratique et moderniste, rappelant que « le Maroc d’aujourd’hui n’est pas le Maroc d’hier et celui de demain ne sera pas plus le Maroc d’aujourd’hui ».
Quant à M. Yousef RABOULI, directeur du CRI, il a consacré son intervention à la stratégie régionale de développement économique dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, de l’industrie et du tourisme.
S’exprimant à l’ouverture du séminaire, Mohamed Ataiche, président de l’Association AMJD, a rappelé que le but de ce séminaire est de participer à un débat profond touchant la petite entreprise et son importance en tant qu’outil efficient dans le développement économique.
Après avoir jeté la lumière sur la nécessité de garantir les moyens visant l’éradication du phénomène du chômage et de la pauvreté, il a mis en exergue le rôle de la jeunesse dans le développement global de notre pays.
En marge de ce séminaire, le ministre de l’Emploi a tenu plusieurs séances de travail avec des jeunes promoteurs afin d’examiner au cas par cas, les entraves qui s’opposent à l’épanouissement de la jeune entreprise. Des rencontres qui ont laissé une bonne impression parmi les jeunes.