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Les formateurs contractuels et la direction de l'Office se sont entendus sur la question de l'intégration des enseignants grévistes au sein de l'OFPPT et le paiement de leurs salaires gelés depuis septembre 2010.
Une commission de suivi a été constituée pour tracer les grandes lignes concernant le programme d'intégration de ces formateurs.
La direction s'est engagée à tenir prochainement un Conseil d'administration extraordinaire pour examiner cette question. « Nous pensons que la décision de ce conseil concernant notre titularisation sera favorable puisque ce conseil se compose de six syndicalistes qui ont exprimé leur accord préalable sur ce point. Donc, on est confiant», nous a affirmé Azouz Hadri, secrétaire général du bureau national des enseignants contractuels au sein de l'OFPPT.
Ce programme de titularisation débutera à partir de cette année et s'étalera sur trois ans. Il concernera les 2.200 personnes recensées jusqu'à aujourd'hui. « On a demandé que cette opération soit effectuée en deux ans, mais vu le nombre de formateurs, on a accepté la proposition de l'Office. En attendant, l'ensemble de nos contrats ont été prolongés pour trois ans comme garantie contre un éventuel licenciement ou suspension», nous a-t-il précisé.
Lors de cette réunion, il a été aussi question du paiement des salaires gelés depuis septembre 2010 et des heures à travailler qui seront limitées à 30 heures par semaine au lieu de 36 proposées par l'administration ou des 26 heures réclamées par les formateurs.
Une issue a été également trouvée concernant le problème des contrats et certains documents administratifs évoqués dans le dossier revendicatif des grévistes, à savoir la couverture médicale, la mutuelle, entre autres.
Le secrétaire général du bureau national des enseignants contractuels nous a indiqué, par ailleurs, que les pourparlers ont débouché sur le retour des grévistes à leurs postes d'emploi initiaux, car il y avait des doutes concernant ce retour. Mais ces doutes ont vite été dissipés et la direction a promis le retour de l'ensemble des grévistes à leurs postes, nous a déclaré en substance le secrétaire général.
Pourtant, M. Hadri nous a confié que la signature de ce protocole n'est qu'une entame de la sortie de crise et que le chemin est encore long puisque les enseignants contractuels expriment toujours leurs craintes et doutes quant à la volonté de l'administration de l'Office de mettre en œuvre les engagements qu'elle a pris. « Cet accord comporte certaines zones d'ombre et quelques clauses sont ambiguës et manquent de clarté », a-t-il conclu.
Il faut rappeler que la direction de l'OFPPT a refusé de titulariser ses enseignants contractuels. Pire, elle a ouvert les portes de son administration à de nouveaux enseignants en excluant du concours les plus anciens. Une décision qui a provoqué la grogne des exclus et leur entrée dans une série de grèves et de sit-in répétitifs depuis plusieurs mois, marquée par deux actions de grande envergure : le sit-in en plein boulevard Ibn Tachfine, à proximité du siège social de l'OFPPT et la tentative d'immolation par le feu de quatre enseignants en réaction contre les nombreuses manœuvres de Bencheikh qui ne répondait pas aux revendications des grévistes et ne prenait pas au sérieux les recommandations des officiels qui lui ont conseillé, à maintes reprises, de résoudre le problème.