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Au menu de cette 16ème édition, organisée par l'Association du Festival de Fès de la culture soufie, figurent des tables rondes abordant divers thématiques, notamment "Sur les pas d’Abraham", "Prendre soin de l’âme, spiritualité et psychothérapie", "Ibn Arabî et Rûmî, un dialogue permanent", "Transhumanisme : quelle place pour la spiritualité?" ou encore des débats entre philosophes, scientifiques et mystiques sur des questions telles que "Qu’est-ce que l’âme humaine?".
La soirée d'ouverture sera marquée par un spectacle intitulé "La religion de l’amour: mystique et poésie", qui sera animé par les artistes Fatimzahra Qortobi et Abdelkader Ghayt avec une récitation de Sophia Hadi.
Au programme du festival, on retrouve également des concerts de Fatou Mint Enghdey (Mauritanie), d’Aurélien Pascal (violoncelle, France) et du Marocain Maraoune Hajji avec le Tanzanien Yahua Hussein Abdallah, entre autres artistes de renom.
Comme à l’accoutumée, les festivaliers auront l’occasion de participer à plusieurs vernissages, notamment l’exposition de Sami Ali (calligraphie), et le vernissage "Lettre et Lumière" des artistes Benjamin Beni (photographe), Fatima-Zahra Sanhaji (poétesse) et Jamal Nassiri (Oud).
Chaque journée du festival sera aussi marquée par des soirées "Rituel" de la Tariqa Wazzaniya, de Hamadcha, de la Tariqa Qadiriya-Boutchichiya ou de la Tariqa Cherqawiya.
Abordant le thème retenu pour cette édition "Connais-toi toi-même", le président du festival, Faouzi Skalli, évoque cette injonction de Socrate qui implique "une certaine capacité à se distancier de soi, à devenir soi-même l’objet de sa propre connaissance". Selon lui, celle-ci peut être entendue naturellement à différents degrés.
M. Skalli est dans ce sens revenu sur la science, une démarche qui "ne peut cependant se substituer aux ressentis les plus profonds que les Soufis assimilent à des -saveurs- qui nous mènent vers les régions les plus élevées et les plus mystérieuses de notre âme".
Pour le président de ce festival, "science et conscience sont alors inséparables et se conjuguent toutes les deux pour nous permettre d’atteindre, au-delà des multiples voiles de nos identités illusoires, la source de notre être le plus profond".
"Se rapprocher de cette source c’est, selon les différentes voies de la sagesse, nous rapprocher d’un bonheur et d’une liberté intérieurs inconditionnels", explique-t-il, faisant observer que la question qui se pose est celle de "mieux comprendre les prémices et les modalités propres d’un tel cheminement".
Bouillon de culture
Le court métrage marocain "Dakiraton li Nissyan" (Une mémoire pour l'oubli) du réalisateur El Houari Ghoubari, a remporté le grand prix de la 8ème édition du Festival international Ciné-café, qui s’est clôturée mercredi soir.
Les prix de la réalisation et du scénario sont revenus respectivement aux films "Constrast" du Marocain Mourad Bouzrour et "Bokra Khayt" de l'Egyptien Fouad Madani.
Quant au prix du jury de ce festival de trois jours, il a été remporté par le court métrage "Hucdardam" du réalisateur algérien Samir Chemeur. La réalisatrice tunisienne Nisma Mabrouki s’est adjugé, elle, le prix de la meilleure image pour son film "Oyoun" (Des Yeux).
Des mentions spéciales ont été attribuées par le jury au réalisateur égyptien Hicham Ali Abdelkhaleq pour son film "Lahdat Sidq" (un moment de sincérité) et pour l'enfant Chahd Laqsim pour son rôle dans le court métrage "Ecris-moi" du réalisateur marocain Omar Touzani.
Vingt-et-un films du Maroc, de la Mauritanie, de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Egypte, de la Belgique, du Yémen et de l’Espagne ont pris part à ce festival, initié par l’Association du Festival Ciné-Café.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de cette édition, organisée sous le signe "Le cinéma au service des questions de la femme", un vibrant hommage a été rendu à plusieurs figures artistiques ayant enrichi la scène culturelle marocaine de leurs contributions. Il s’agissait de Majida Benkirane, Abdelhaq Mojahid, Youssef Loutati et Souad Ouazzani.
Au programme de cette édition figuraient une série de projections dans différents espaces, dont des foyers de protection sociale et la prison locale, des rencontres cinématographiques ouvertes, des séminaires, des ateliers de formation et des master class.