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« Il n’y a eu ni rupture ni suspension. Nous avons seulement conclu ce premier round », a assuré une source diplomatique marocaine à EFE.
«Nous avons échangé nos positions : chaque partie a présenté ses propositions et demandé à l’autre partie des clarifications, ce qui mènera à un deuxième round de négociations au cours duquel on pourrait apporter des réponses», a affirmé la même source.
Concernant les aspects techniques de l’accord de pêche, EFE a affirmé que « les techniciens venant de Bruxelles ou des Etats membres de l’UE étaient présents lors de ce round en tant qu’observateurs, vu qu’ils considèrent qu’il est inutile d’évoquer des sujets se rapportant à titre d’exemple aux quotas, débarquements, nombre de marins ou arrêts biologiques avant de conclure un accord sur les questions politiques ».
Le premier round qui a duré presqu’une semaine a donc porté sur l’aspect politique et surtout sur la question du Sahara marocain qui demeure la plus épineuse dans les négociations entre les deux parties. La position marocaine est fort claire : aucun accord ne sera conclu sans inclusion des provinces du Sud. Il faut rappeler que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) avait rendu au début de cette année un arrêt pour le moins controversé en jugeant « que, compte tenu du fait que le territoire du Sahara occidental ne fait pas partie du territoire du Royaume du Maroc, les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental ne relèvent pas de la zone de pêche marocaine visée par l’accord de pêche ».
«La décision de la Cour de justice (européenne) nous engage à répondre à quelques questions. Notre travail est d'y répondre pour que l'accord soit stable et durable », avait déclaré récemment la cheffe de la délégation de l'UE au Maroc, Claudia Wiedey.
Le 19 avril, les Etats membres de l'UE avaient donné leur feu vert pour l'amendement de l’accord de pêche qui arrivera bientôt à terme, selon l’agence AFP. Pour la Commission européenne, qui négocie au nom des 28 Etats membres, il est «possible d'étendre les accords bilatéraux avec le Maroc au Sahara occidental sous certaines conditions ».
Il y a lieu de signaler que la Commission européenne avait introduit récemment un mandat de renouvellement de l’accord de pêche avec le Maroc, qui inclut le Sahara. Selon un communiqué de l’Exécutif européen, "l’objectif est de préserver et de développer davantage le partenariat de pêche entre l'UE et le Maroc, en concluant un accord et un protocole durables sur le plan environnemental, économiquement rentables et pleinement conformes au droit international et européen".
La Commission européenne souligne que "le Maroc est un partenaire proche de l'UE qui bénéficie du Statut avancé dans le cadre de la Politique européenne de voisinage et de l'Accord d'association UE-Maroc".
La proposition adoptée par la Commission européenne vise également à améliorer la gouvernance des pêches notamment en renforçant le suivi, le contrôle et la surveillance de la pêche dans la région.