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Nul doute que les athlètes sont prêts à en découdre, tout comme la Confédération africaine de sambo (C.A.S) est parée dans l’optique d’assurer une organisation optimale, en étroite collaboration avec la Fédération internationale de sambo (F.I.A.S.) et sous la supervision du ministère de la Jeunesse et des Sports. D’ailleurs, lors d’un point de presse tenu lundi en début de soirée, sur les rives atlantiques de la capitale économique du pays, son président, le Dr Dalil Skalli a souligné que « tous les moyens ont été mis en œuvre pour le bien-être des athlètes et la bonne tenue de la manifestation ». Egalement à la tête de la Fédération Royale marocaine de sambo et tai-jitsu, Dr Dalil Skalli, premier Africain ceinture noire en ju-jitsu et maître international de sambo au palmarès édifiant, est un trait d’union entre le passé et l’avenir. Une mémoire vivante, témoin du début de l’idylle qui lie le Maroc au sambo, avec l’organisation, en 1987, de la Coupe du monde à Casablanca, puis du premier Championnat d’Afrique, une année seulement après la création de la Confédération africaine, ainsi intitulée à l’époque, et ça ne s’invente pas : C.A.S.A (Confédération africaine de sambo amateur).
Excepté la précédente édition à l’issue de laquelle le Cameroun avait fait main basse sur le titre en raflant 17 médailles dont sept en or et six en argent, à Hammamet en Tunisie, l’équipe nationale a toujours dicté sa loi en remportant 12 victoires en 12 participations. Du coup, les samboïstes marocains auront à cœur de remettre les pendules à l’heure. Une ambition corroborée par le Dr Dalil Skalli qui a souligné que les athlètes nationaux sont prêts à relever le défi et déterminés à remporter le titre continental de cet art martial originaire de Russie. En effet, le sambo, autodéfense sans arme en dialecte russe, est une discipline largement influencée par les arts martiaux japonais, et notamment, la «voie de la souplesse» ou judo. Il a véritablement vu le jour sous le régime stalinien et a été officiellement reconnu en URSS en 1938. Il se divise en trois formes, le sambo sportif, le combat sambo et le sambo self-défense et ses prises dépassent les 5000. Rarement les combats en compétition n’atteignent leur limite temporelle (6mn) car, généralement, l'un des deux combattants parvient à prendre l'avantage sur son adversaire.