Face aux multiples problèmes environnementaux entravant le développement urbain de la ville de Casablanca et aux dysfonctionnements handicapant l’épanouissement de la métropole, le Plan de développement de la région du Grand Casablanca (2015-2020), dont la cérémonie de lancement a été présidée par le Souverain, vendredi au Palais Royal à Casablanca, mobilise des moyens à la dimension de la problématique.
Sur une enveloppe globale de 33,6 milliards de DH, 2,6 milliards seront débloqués en faveur de projets de proximité et à l’amélioration de l’environnement immédiat de la population.
Si ce volet revêt une aussi grande importance dans le Plan de développement du Grand Casablanca, c’est qu’il a été prouvé partout qu’un cadre de vie agréable et un environnement paisible et serein restent de véritables facteurs de développement et d’épanouissement des grandes métropoles. Ainsi, l’énorme chantier du Plan de développement de la région du Grand Casablanca (2015-2020) présage un avenir radieux et dote la capitale économique d’infrastructures et de services de base, répondant aux normes mondiales.
Au volet environnement, les projets qui verront le jour durant les cinq prochaines années porteront notamment sur l’amélioration des conditions d’habitat et la généralisation de la couverture des réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement, et remédieront aux déficits dont souffre la ville, en particulier dans le domaine de l’assainissement et de traitement des eaux usées.
Un effort particulier sera engagé dans ce domaine dans une agglomération où le taux d’épuration des eaux usées n’est que de 45 % actuellement.
Basé sur une approche novatrice en termes de transversalité, d’intégration et de cohérence des interventions publiques, ce plan ambitieux est de nature à hisser Casablanca au rang des grandes métropoles mondiales qui ont fait leur preuve en matière de gestion et de planification.