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Dans un communiqué, ce groupe de travail auquel ont adhéré jusqu’à présent une centaine de réseaux nationaux, régionaux et points focaux associatifs, dénonce « une obturation systématique et manifeste de la part du gouvernement de l’esprit de la Constitution ». Il rejette aussi les contenus de tous les projets de loi qu’entend soumettre le gouvernement au Parlement, relatifs à la démocratie participative.
Ahmed Dahmani, président d’Alternatives citoyennes, est clair sur ce point : « Les projets de loi en perspective ne reflètent pas les ambitions de la société civile démocratique et ne visent encore une fois qu’à imposer une certaine mainmise gouvernementale, à l’instar d’une vision empreinte de quadrillage et de contrôle ».
Et d’ajouter : « Nous entendons nous organiser davantage pour contrer toutes les tentatives et violations des droits des citoyens, notamment celles relatives aux droits d’expression, de présentation des motions et pétitions, en tant qu’outils constitutionnels, garants de la participation de la société civile dans la vie publique et politique »
Les formations civiles réunies à Fès ont également appelé le gouvernement à débloquer le débat public autour des législations et initiatives portant sur la vie publique. Dans ce cadre, elles ont dénoncé, dans le même document, les tentatives portant atteinte au principe d’égalité et des droits humains des femmes, « à travers une campagne enragée contre le rapport du CNDH sur l’état de l’égalité et de l’équité au Maroc ».
La dynamique lancée pour la démocratie participative est aussi forte d’un ensemble de réseaux tels que le Razded de Zagora, Tada d’Azilal, Rezaq de Casablanca, Raq de Khémisset, Rac de Tétouan, le Forum des droits de l’Homme du Nord du Maroc… Les acteurs civils comptent bien remplir leur rôle de contrôle des législations et des politiques publiques… la démocratie participative étant leur cheval de bataille.