"Al Hilm sera le ballon officiel des demi-finales, du match pour la troisième place et de la finale" programmée le 18 décembre au stade de Lusail, a écrit la Fédération internationale de football dans un communiqué.
A dominante blanche avec des motifs rouge foncé, alors que son prédécesseur comportait des zébrures bleues et rouges relevées de doré, Al Hilm se veut "le premier ballon du dernier carré d'une Coupe du Monde de la Fifa utilisant exclusivement des encres et des colles à l'eau".
Ce nouveau ballon de l'équipementier Adidas sera lui aussi équipé de la "technologie semi-automatisée du hors-jeu" (SAOT), comme son prédécesseur Al Rihla: un capteur placé au centre du ballon doit envoyer des données 500 fois par seconde, déterminant le moment où il est joué bien plus précisément que ne pourrait le faire un œil humain.
La Fifa a introduit lors de cette Coupe du monde 2022 l'utilisation de cette technologie, destinée à accélérer et fiabiliser les décisions arbitrales. Le SAOT doit permettre d'établir à tout moment la position des joueurs et du ballon, facilitant la détection des hors-jeu sans toutefois remplacer l'appréciation des arbitres.
Sur le plan sportif, les trajectoires du ballon Al Rihla ont été jugées acceptables par Claudio Taffarel, entraîneur des gardiens du Brésil: "Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas 100%", a déclaré fin novembre l'ancien portier de la Seleçao championne du monde 1994, avant l'élimination du Brésil en quarts. "Cela rappelle un peu le Jabulani (ballon du Mondial-2010 critiqué pour ses trajectoires imprévisibles, NDLR). Mais il y a plus de positif que de négatif. Il n'y a pas tellement de variations de trajectoire, le ballon est bon", avait-il estimé.
Al Rihla et Al Hilm ont succédé à "Telstar 18", le ballon de la Coupe du monde 2018 en Russie et à "Brazuca" (Brésil 2014) ou encore "Jabulani" (Afrique du sud 2010).