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En guise de justification, le gouvernement a, sans surprise, mis en avant « le renforcement des mesures préventives pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus » ainsi que l’évolution de la situation épidémiologique. D’ailleurs, en ouverture de la réunion du Conseil de gouvernement, Saad Dine El Otmani a rappelé que « le nombre de personnes contaminées est en augmentation jour après jour et plusieurs citoyens sont placés dans les unités de soins intensifs».Si quasiment aucune donnée précise et surtout quotidienne concernant le nombre de personnes admises en réanimation n’est communiquée, le bilan épidémiologique, quant à lui, s’alourdit sans cesse. Dimanche matin (10h), 150 nouveaux cas ont été recensés en 24h, pour un bilan de 2820 personnes infectées par le coronavirus, 138 décès et 322 guérisons.
Maintenant que nous entamons un mois de confinement supplémentaire, y aura-t-il des modifications ? En réalité, sur le papier, rien ne changera à la fois au sujet des mesures prises par l’Etat et de la vie confinée des citoyens marocains. Excepté un mois sacré de ramadan, forcément particulier avec des mosquées fermées « toutes les mesures de précaution et de répression, de la première étape de l’état d’urgence sanitaire, restent toujours en vigueur lors de cette période supplémentaire tout en les adaptant chaque fois qu’il est nécessaire, et ce pour la protection de la santé des citoyennes et citoyens », précise ledit communiqué.
Les souks sont eux aussi de véritables bombes à retardement. Toujours autant fréquentés, ils risquent de l’être encore plus à l’approche du Ramadan. Afin d’éviter que les citoyens ne s’y précipitent en masse, craignant une hypothétique pénurie, l’Exécutif assure et rassure via le communiqué :« Les services compétents poursuivront leurs actions pour garantir une offre suffisante répondant aux besoins de consommation des familles en produits alimentaires, médicaments et tous les produits nécessaires, y compris les besoins du mois sacré du ramadan, avec la mobilisation de tous les services pour assurer le contrôle et le suivi réguliers de l’état des espaces commerciaux et l’efficience des circuits de distribution».
A la lumière des efforts du gouvernement, la population marocaine n’a, a priori, aucune inquiétude à se faire. En revanche, il lui revient d’aller s’approvisionner de manière responsable. D’abord en évitant les attroupements, puis en maintenant une distance réglementaire et les gestes barrières. Car hormis le port du masque, il ne faut pas se voiler la face. Sans verser dans un esprit moralisateur, il est important que chaque citoyen prenne conscience du pouvoir qu’il a entre les mains. Celui de combattre la propagation du COVID-19. Comment ? Tout simplement en respectant un confinement strict. Un confinement où les sorties sont motivées par des besoins d’extrême nécessité. On vous concède que ce n’est pas une partie de plaisir, mais en attendant un vaccin, disponible au mieux en janvier 2021, il n’y a pas d’autre moyen pour stopper la propagation du virus à part le confinement ou un dépistage massif. Mais même dans ce cas, le confinement est capital.
Adoption d’un projet de loi relatif au dépassement du plafond des emprunts extérieurs
Le projet de loi, présenté par le Secrétaire général du gouvernement au nom du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration, vise à parachever la procédure prévue dans l’article 81 de la Constitution, en soumettant le décret-loi précité au Parlement pour approbation au cours de l’actuelle session ordinaire, indique un communiqué lu par le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi ,lors d’un point de presse à l’issue du Conseil.