Arrestation d’un dangereux partisan de Daech
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Il s’agit, selon un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur relayé par la MAP, d’un « élément dangereux », partisan de Daech qui a été arrêté par les agents du BCIJ relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DST).
Ce présumé terroriste servait, selon la même source, d'agent de liaison entre le commandement des opérations extérieures de cette organisation et les membres de la cellule démantelée le 19 novembre dernier par les services de sécurité français.
Dans le cadre de sa mission de coordination, il a rencontré des émissaires de cette organisation à la frontière syro-turque qui lui ont communiqué les instructions du commandement de Daech à transmettre à l’un des éléments arrêtés sur le territoire français alors qu’ils préparaient leurs attaques terroristes, souligne la même source, ajoutant que ledit émissaire devait s’infiltrer en France à travers l’Allemagne en utilisant un faux passeport.
Ce plan terroriste s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des menaces de Daech contre les pays de la Coalition internationale, poursuit le communiqué en précisant que le mis en cause sera prochainement déféré devant la justice.
L’opération du BCIJ intervient quelques jours après le démantèlement d’un réseau jihadiste composé de huit partisans de l’organisation terroriste Daech qui s’activaient à Fès et Tanger.
Parmi les membres de cette cellule figurent deux anciens membres de la cellule terroriste qu’un citoyen français dirigeait en 2003 et qui avait planifié des attentats terroristes à l'intérieur du Maroc et à l’étranger.
A signaler, par ailleurs, que le Marocain récemment arrêté par la Guardia civil à San Sébastien pour son activisme lié à Daech a été condamné à deux ans et demi de prison au motif d’«endoctrinement à des fins terroristes par le biais d'Internet », une première en Espagne.
Ce détenu purgera les deux tiers de sa peine en prison avant d’être expulsé d'Espagne, selon la presse.
Les juges ont estimé qu’il pratiquait « un terrorisme médiatique » et qu’au moment de son arrestation, il était déjà en phase finale « de son propre endoctrinement et de préparation à la mort », précise-t-on.
Depuis février 2015, ce détenu consultait, via ses deux profils créés sur les réseaux sociaux des « pages de Daech aux contenus radicaux et violents qu'il republiait sur son mur sans aucune restriction » . Il s’est alors progressivement radicalisé pour devenir « un élément fondamental de la stratégie des groupes armés », souligne la presse.
A signaler enfin que l'Espagne avait coprésidé, lundi dernier, avec le Sénégal une réunion au Conseil de sécurité des Nations unies destinée à aborder, en détail, les questions liées à la cyber-sécurité dans l'optique de rechercher « un consensus international en la matière ».
Madrid fait de ce dossier « l'une des priorités de son programme de travail au sein du Conseil de sécurité qu'elle préside le mois courant », a rappelé le ministère espagnol des Affaires étrangères.