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Il interrompt, en 1947, sa jeune carrière d’enseignant, rejoint la capitale pour des études supérieures à l’Institut des hautes études (Faculté des lettres). Durant ces deux années d’études, il assurera des cours de façon régulière à l’Ecole Mohammed Guessous où il aura en outre l’occasion de côtoyer quelques grands noms du patriotisme marocain. Diplôme en poche, il est nommé en 1949 interprète civil dans la ville de Fès puis dans la petite ville de Ben Ahmed. A l’Indépendance, il assurera en tant que super caïd, la difficile relève de l’administration française.
En 1957, il rejoint l’administration du ministère de l’Intérieur où il entame une nouvelle étape de sa longue carrière dans la tentaculaire Division du budget et du personnel. L’opportunité pour Si Abdelkader de donner l’exacte mesure de sa compétence, de sa rigueur mais aussi d’une capacité d’écoute remarquable. C’est au sein de cette même Division qu’il aura l’occasion de connaître et de collaborer avec plus de douze ministres de l’Intérieur.
Tous ceux qui ont connu Si Abdelkader, tous ceux qui ont été ses collaborateurs au sein du service central et même dans les contrées les plus reculées du Royaume s’accordent à reconnaître en lui, le personnage qui avait réussi à mettre ses compétences, sa rigueur, ses qualités intellectuelles et morales d’une hauteur exceptionnelle au service de son pays; ils reconnaissent en Si Abdelkader le haut fonctionnaire qui avait érigé le service de ses concitoyens -en particulier les plus humbles d’entre eux- et l’attachement au service public, en véritable sacerdoce, ils reconnaissent en Si Abdelkader, l’homme qui, avec force et tranquillité, était parvenu à donner tout son sens au noble métier de fonctionnaire ; ils reconnaissent en lui toutes les qualités et tous les attributs d’un grand commis de l’Etat. Si Abdelkader, tu peux reposer en paix.