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Une difficile mise en œuvre de la CEDEF
Si aujourd'hui le Maroc s'apprête à entreprendre une démarche officielle pour déposer les instruments de la levée des réserves, l'interrogation plane quant à la nouvelle formulation des déclarations explicatives en remplacement de certaines réserves ou d'autres déclarations.
« Les chances pour que le Maroc procède rapidement à la levée de toutes les réserves (surtout sur la totalité de l'article''2'' et ''16'') sont très minimes. Or, comme l'a souligné le Comité de la CEDEF, la levée des réserves est la meilleure preuve de la détermination des gouvernements à concrétiser le principe de l'égalité dans leur pays », fait valoir le rapport parallèle au rapport périodique du gouvernement marocain sur la mise en œuvre de la CEDEF.
Les inquiétudes se nourrissent de la lenteur marocaine dans ce dossier au cœur des droits des femmes et du principe de l'égalité. Un comité technique interministériel a été mis en place octobre 2003 déjà, et ce pour étudier « les possibilités de lever ou de revoir les réserves et les déclarations émises lors de la ratification par le Maroc des différents instruments internationaux des droits de l'Homme ». Il a fallu attendre deux ans pour que le 21 février 2005 le gouvernement dirigé alors par Driss Jettou donne son aval aux propositions du Comité technique. Et en mars 2006, un communiqué du ministère de la Justice, chargé des questions relatives aux droits de l'Homme, a annoncé la levée de la réserve émise sur le 2ème paragraphe de l'article 9 ; la réserve sur l'alinéa « f », du premier paragraphe de l'art. 16 et sur le 2ème paragraphe de l'article 16 et la substitution de déclarations interprétatives aux réserves émises sur les autres alinéas de l'article 16 sur l ; la substitution d'une déclaration interprétative à la déclaration sur le 2ème paragraphe de l'art 2 et la suppression de la déclaration émise sur le 4ème paragraphe de l'article 15.
Un effet d'annonce que le mouvement féminin ne voudrait pas revivre à l'occasion du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Parce que l'égalité est sans réserves…