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L’affaire qui a éclaté au grand jour la semaine dernière, s’est transformée en boule de neige, suscitant interrogations et indignation. L’histoire concerne le lot de terrains situé derrière la grande mosquée du quartier Salam, destinée, selon les plans urbanistiques communaux, à devenir un espace vert. Dernièrement, les habitants du quartier en question ont été surpris par la présence d’intermédiaires fonciers mettant en vente la parcelle. C’est alors que le pot aux roses a dégagé ses senteurs. Selon des sources sûres, un membre communal très «proche» du président se serait arrangé pour transformer la parcelle devant accueillir un jardin, en lots, titrés et vendus entre 650 et 900 mille DH le lot à des cadres de la commune. Une enquête interne a été ordonnée par la CU d’Agadir et que 6 cadres bénéficiaires des lots détournés ont été identifiés. Certaines sources ne cachent pas leur profonde déception devant la voracité de certains élus qui ne reculent devant rien pour saboter le travail d’équipe et s’enrichir aux dépens des intérêts et du bien-être des citoyens qui leur ont donné leur voix.
C’est contre ces malversations que la FDT, le Syndicat démocratique des collectivités locales et le Bureau syndical local de la CU d’Agadir, soutenus par des associations de droits ont appelé à manifester devant le siège de la CU d’Agadir, ce lundi 2 février à l’occasion de la tenue de la session extraordinaire de la CU. Durant la manifestation qui a rassemblé une centaine de citoyens dont des agents et fonctionnaires de la commune, les protestataires ont appelé au gel de la procédure de cession de biens communaux à des privilégiés et au recours à la justice pour déterminer les tenants et les aboutissants de ce trafic foncier.
Parallèlement, dans une pétition signée par des habitants et des associations du quartier Salam, les signataires s’indignent de ce que des membres communaux trempent dans ce trafic illégal. Tout en saluant la position de Tariq Kabbaj, maire de la CU d’Agadir à défendre leurs intérêts, les habitants signataires de la pétition ont demandé à celui-ci d’intervenir pour remettre les choses dans l’ordre initial pour la mise en place d’un espace vert.