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Rien ne va plus au conseil municipal de Khouribga. Après un sit-in de dix jours dans l’enceinte du pachalik, par des élus relevant en majorité du parti de la Lampe, pour protester, disent-ils, contre le blocage par l’autorité de tutelle de plusieurs projets déjà entérinés par la conseil, une réunion a été tenue jeudi 20 novembre 2014, avec le gouverneur de la province accompagné par tous les responsables des services extérieurs.
Une réunion qui avait permis au gouverneur de rappeler les efforts déployés par tous les départements relevant de son commandement pour accompagner la réalisation des projets contenus dans le programme de développement urbain, tel qu’il a été entériné par le conseil en juillet 2014, bien que de telles réalisations, insiste-t-il, nécessitent une enveloppe budgétaire colossale d’environ 300 millions de DH.
Nonobstant le débat qui s’en était suivi, les élus contestataires ne semblaient pas satisfaits de cette rencontre dont plusieurs d’entre eux sont restés sur leur faim.
Contacté par nos soins, l’Usfpéiste et membre du conseil, Driss Salek, nous a déclaré: «Le sit-in orchestré par les élus de la Lampe a été un fiasco, et c’est le gouverneur qui en est finalement sorti gagnant, puisqu’il a su comment présenter, lors de cette réunion, une vision stratégique du développement de la ville à court et moyen termes, tout en impliquant l’ensemble des acteurs intervenant dans la mise en œuvre des projets. Je tiens également à noter qu’aucun élu parmi les contestataires n’a évoqué la question du sit-in qui avait duré plus de dix jours dans l’enceinte du pachalik. Ce qui laisse la voie ouverte à toute sorte d’interprétations”.
Et de poursuivre: “Tout compte fait, notre groupe qui, au sein du conseil, continue de jouer pleinement son rôle de défenseur des intérêts du citoyen, n’a pas hésité à qualifier ce sit-in de manigance à quelques mois des prochaines élections”.
“Nous avons, par ailleurs, étalé lors de cette rencontre, tous les problèmes dans lesquels s’embourbe encore notre ville, en raison de plusieurs facteurs dont l’absence de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires communales”, a-t-il conclu
Quoi qu’il en soit, et face à cette anarchie, gageons que la ville de Khouribga continue de patauger dans l’incertitude, à cause de l’insouciance et de l’inconscience de certains élus de droite, devant pourtant veiller à l’intérêt général.