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La Nouvelle-Zélande abrite de nombreuses espèces d'oiseaux qui n'existent nulle part ailleurs, mais presque aucun mammifère n'est natif du pays. Chats, hermines et autres animaux de ce type ont donc été introduits par l'homme, devenant de dangereux prédateurs pour les oiseaux endémiques.
Or, comme l'explique Jim Briskie, un chercheur de l'université de Canterbury, il semble que les oiseaux néo-zélandais dégagent une très forte odeur corporelle qui les rend aisément repérables. Contrairement aux oiseaux qui ont évolué auprès de mammifères, ceux de Nouvelle-Zélande se couvrent d'une odeur lorsqu'ils se lissent les plumes avec leur bec.
Ainsi, le kiwi, symbole national du pays, sent le champignon et l'ammoniaque, tandis que le perroquet kakapo, qui est menacé d'extinction, dégage une odeur "d'étui à violon moisi". Ils sont donc facilement identifiables par leurs prédateurs. C'est pourquoi les scientifiques tentent de créer un déodorant qui masquerait ces odeurs et protégerait la faune ornithologique exceptionnelle de la Nouvelle-Zélande.
Jim Briskie et son équipe disposent de 600.000 dollars néo-zélandais, soit 330.000 euros environ, pour étudier les espèces endémiques et leurs odeurs, et tenter de les rendre moins vulnérables.