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Sur le plan commercial, la femme est un lecteur fidèle de la presse écrite. Son pouvoir d’achat lui permet de devenir une source de financement de cette presse, ce qui attire par conséquent de plus de plus de publicités. «Personnellement, je ne fais pas recours a cette charte et je ne suis même pas au courant de son existence», a affirmé, pour sa part, Bahia Amrani, responsable d’un organe de presse.
Le consultant international s’appuie sur une étude de l’image de la femme dans les quotidiens marocains, réalisée deux ans après la mise en œuvre de ce programme. Il précise que le traitement réservé aux femmes par les professionnels ne tient pas toujours compte des dispositions de la Charte nationale pour l’amélioration de cette image dans les médias. Ainsi, il n’a pas raté l’occasion pour présenter l’expérience de Radio Canada dans le domaine de l’égalité. Quant à Nadia Lamhaidi, professeur à l’ISIC, elle a souligné la “persistance d’une image réductrice” et d’un “déficit” dans l’accompagnement de la dynamique que connaît la question de la femme au Maroc.
L’expression « image de la femme dans les médias » signifie toutes les représentations mentales, créées par les discours médiatiques, qu’il s’agisse de discours d’information, de publicité, d’art ou de commerce, discours dans lesquels se trouve abordé ou utilisé le sujet de la femme.
La faible représentativité des journaux et des acteurs médiatiques à cette manifestation, uniquement six journalistes ont répondu présent, reflète d’une part, que le déphasage entre les discours politique et idéologique de l’image de la femme dans les différents médias marocains est encore aujourd’hui une donnée dominante. Et de l’autre le long chemin à parcourir pour atteindre cette société de l’égalité des genres.
Par ailleurs, pour avoir une meilleure égalité entre les sexes, il faut que la femme et l’homme avancent côte à côte, ce qui induit une nouvelle valeur sociale. Les médias sont très sollicités pour promouvoir l’égalité des genres car ils jouent un rôle prépondérant dans le façonnement des idées. C’est un véhicule d’informations, un service d’analyse et un agent de socialisation puissant.
L’égalité des genres ne vient pas de nulle part, elle est la base d’une société moderne. Il ne s’agit pas d’un concept à la mode qui remplacerait le terme « sexe », il désigne les inégalités socialement construites et met l’accent sur les interactions entre homme et femme. Il ne s’agit pas de « détrôner » les hommes pour les remplacer par les femmes, mais d’atteindre une équité. De ce fait, tous les acteurs de la communication doivent participer afin que le développement de l’idée socioculturelle, égalité entre les genres, ne soit pas une utopie.
Rappelons que le Maroc en coopération avec l’ambassade du Canada et l’Agence canadienne pour le développement international (ACDI), a entamé depuis 2006 la mise en œuvre du programme à moyen terme pour l’institutionnalisation de l’égalité entre les genres dans le secteur de la communication.