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«Mohamed Lemine Ould Aboye a été nommé ambassadeur à Rabat», a affirmé cette source, indiquant que «la proposition a été envoyée au Royaume du Maroc mercredi».
La Mauritanie n'avait pas désigné d'ambassadeur dans la capitale marocaine depuis 2012, bien que les deux pays se soient gardés d'évoquer publiquement une crise diplomatique.
Mais alors que Nouakchott reprochait à Rabat d'abriter des opposants à son régime, le Maroc ne voyait pas d'un bon oeil le rapprochement entre Nouakchott et son rival algérien et sa reconnaissance de la pseudo-RASD.
La position du président actuel, Mohamed Ould Abdelaziz, se situe, à cet égard, dans la continuité de ses prédécesseurs, avec une pointe de nationalisme en sus. Certes, il chasse le chargé d’affaires algérien à Nouakchott quand celui-ci accuse le Maroc d’être un champion du trafic de cannabis, mais il accueille à bras ouverts la nomenklatura polisarienne. Il a voté en faveur du retour du Royaume à l’Union africaine, tout en s’opposant à l’exclusion de la pseudo-RASD de cette institution.
Fin 2015, Nouakchott s’était même livrée à une petite provocation en renforçant sa garnison et en hissant son drapeau dans le fort de Lagouira, au sud de Nouadhibou, dans la zone tampon qui sépare la Mauritanie du reste du Maroc. Rabat s’en était offusqué.
Mais, une année plus tard, et précisément le 24 décembre 2016, une bourde de Hamid Chabat, ex-secrétaire général de l’Istiqlal, à propos de l’indépendance et de la souveraineté de Mauritanie avait mis le feu aux poudres et jeté de l’huile sur le feu.
La tension a toutefois légèrement baissé ces derniers temps avec la décision de Rabat de «chasser» du Royaume l'opposant mauritanien Mohamed Ould Bouamatou, accusé par Nouakchott de financer des actes de rébellion dans le pays, comme le vote par les sénateurs contre le projet du référendum constitutionnel tenu en août dernier à l'initiative du président Mohamed Ould Abdelaziz.
Le nouvel ambassadeur a commencé sa carrière en 1993 comme professeur à la Faculté des sciences et techniques de l'Université de Nouakchott et professeur assistant à l'ENS de Rabat.
En 2004, il avait occupé le poste de conseiller technique du ministre du Développement rural et de l'Environnement, chargé de l'Environnement avant d'être nommé en 2006 secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de l'Environnement. Il avait été par la suite promu ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement le 1er septembre 2009. Il avait également été nommé ambassadeur de Mauritanie au Sénégal puis au Niger
Il convient de signaler, par ailleurs, que la ministre mauritanienne de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire, Amal Mint Maouloud, a quitté Nouakchott, mercredi à destination de Rabat, pour représenter son pays aux travaux de la 34ème session du Conseil des ministres arabes de l'Habitat et de l'Urbanisme et à la deuxième session du Forum arabe de l'habitat et du développement urbain qui a ouvert hier ses travaux placés sous le thème : "Mise en œuvre du nouveau programme urbain dans la région arabe".
La séance d'ouverture de ces assises organisées sous le Haut patronage du Souverain a été marquée par la lecture d’un message Royal aux participants.