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Dans son communiqué sanctionnant sa 1244ème réunion, tenue le 12 novembre courant, le CPS de l’UA a réitéré que "l'Accord de Skhirat, signé le 17 décembre 2015, résultant du processus de réconciliation entre les parties libyennes, sous les auspices des Nations unies, reste l'une des bases et l'un des cadres crédibles pour une solution politique durable à la crise libyenne".
Le CPS de l’UA a également pris note des "progrès considérables accomplis dans les préparatifs en vue de la conduite du processus électoral en Libye lors de la réunion de la Commission mixte entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État, tenue du 22 mai au 6 juin 2023 à Bouznika au Maroc, qui a permis de régler les désaccords et de formuler les lois régissant les prochaines élections présidentielles et législatives en Libye".
Lors de cette réunion du CPS de l'UA, rappelle-t-on, l’ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, avait souligné l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs libyens comme seule voie de sortie durable de la crise.
Il avait également rappelé le rôle crucial joué par le Royaume du Maroc dans le règlement du conflit libyen, notamment en accueillant les négociations qui ont abouti à l’Accord de Skhirat en décembre 2015.
M. Arrouchi avait mis en lumière l’importance des résultats obtenus lors de la Commission mixte entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d'État, qui s'est tenue à Bouznika, du 22 mai au 6 juin 2023. Ces discussions ont permis de forger un consensus autour des lois électorales et de résoudre les points de divergence essentiels pour l’organisation des élections présidentielles et parlementaires en Libye.
Les rencontres organisées par le Maroc entre les parties libyennes, depuis le déclenchement du conflit politique dans ce pays frère, s'inscrivent dans le cadre des efforts sincères du Royaume pour résoudre la crise de manière pacifique et sans ingérence étrangère, avait-il indiqué.
Le diplomate marocain avait souligné que les conditions sont actuellement réunies en Libye pour réaliser des avancées dans le processus politique, et que la résolution de la question de la légitimité ne peut passer que par un processus électoral transparent et inclusif.