-
Ils pensent avoir découvert un astéroïde… c’était la voiture Tesla envoyée dans l’espace par Elon Musk
-
Une influenceuse crée le chaos dans une station de ski italienne
-
Radja Nainggolan privé de liberté pour trafic de drogue
-
Il refuse de vendre sa maison et se retrouve encerclé par une autoroute
-
« Une odeur de chair en décomposition »… L’Australie se passionne pour cette fleur rare et puante
En effet, si un cadre moyen lit plus vite qu’un étudiant à l’université, il reste plus lent qu’un professeur d’université. Tout dépend donc de ce que l’on entend par «réussir».
Elèves de CE2: 150 mots par minute.
Elèves de quatrième: 250 mots par minute.
Un étudiant à l’université moyen: 450 mots par minute.
Un cadre moyen: 575 mots par minute.
Un professeur d’université moyen: 675 mots par minute.
Les lecteurs rapides: 1.500 mots par minute.
Le champion du monde de lecture: 4.700 mots par minute.
L’adulte moyen: 300 mots par minute.
Pour que ces taux soient parlant, il faut considérer que c’est la vitesse à laquelle chacun lit quelque chose de sérieux, qui demande une certaine concentration, comme ce qu’ont l’habitude de lire les «grands» de ce monde, toujours selon le journaliste de Forbes.
En ce qui concerne les journaux et les blogs, il considère que nous lisons une vingtaine d’articles par jour, c’est-à-dire que nous y passons 33 minutes par jour (y compris le week-end). Si, comme les hommes d’affaires nous lisons plusieurs magazines par semaine, cela nous prend 50 minutes par jour. Il faut ajouter quinze minutes supplémentaires pour les livres (si on considère qu’on en lit un par mois).
En comptant en plus les mails, les textos, les chats etc., il faudrait au lecteur moyen au moins deux heures par jour de lecture afin d’être au même niveau que ceux que le journaliste considère comme réussissant le mieux.
La vitesse de lecture est souvent un handicap pour les personnes dyslexiques, comme le rappelle le Daily Telegraph. C’est pourquoi des chercheurs européens se sont penchés sur le problème. Selon une étude parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences, des espaces plus larges entre les mots amélioreraient la vitesse de lecture des dyslexiques de 20% et doubleraient la précision de la lecture. Cette découverte pourrait améliorer le quotidien de tous les dyslexiques, car comme l’explique l’étude: «Les médecins savent trop bien que faire lire davantage les enfants dyslexiques est l’un des éléments clés pour obtenir des progrès en lecture». Par contre, cela n’aurait aucune influence sur les personnes qui n’ont aucune difficulté à la lecture.