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Selon la radio, les prothèses contenaient un mélange de produits commandés à de grands groupes de chimie industrielle et qui n'ont jamais été testés cliniquement quant à leur éventuelle nocivité sur l'organisme.
Parmi eux, un additif pour carburants, le Baysilone, ainsi que le Silopren et le Rhodorsil, utilisés dans l'industrie du caoutchouc. Des produits qui auraient été à l'origine de la rupture des implants.
"D'après l'Afssaps (agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), on savait qu'il s'agissait d'un gel impropre, plutôt utilisé dans l'alimentaire et l'informatique", a déclaré à l'AFP le médecin-conseil d'une association de porteuses d'implants PIP, Dominique-Michel Courtois.
"On ne pouvait pas penser que le gel ait pu contenir un additif pour carburants. C'est pourquoi on réclame des analyses de prothèses directement prélevées sur les patientes", a ajouté l'un des avocats des plaignantes, Philippe Courtois.
Les analyses de l'Afssaps n'ont porté selon lui que sur des prothèses saisies lors d'une perquisition au sein de l'entreprise PIP en mars 2010.
Des analyses à l'étranger sont aussi nécessaires selon lui, après la révélation dans la presse britannique d'un taux de rupture des prothèses PIP bien plus élevé que la moyenne. "Le mélange variait peut-être selon les expéditions", a dit l'avocat.
L'entreprise PIP, en faillite depuis mars 2010, produisait jusqu'à 100.000 prothèses par an, dont 84% partaient à l'exportation, notamment en Amérique latine, Espagne et Grande-Bretagne.
Le fondateur de PIP, Jean-Claude Mas est visé en France par deux enquêtes judiciaires, pour "tromperie aggravée" et "homicides involontaires", et en Italie pour "fraude commerciale" et "vente de produits dangereux pour la santé".