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Malgré un recul de la production céréalière de plus de 70% par rapport à 2014/2015 (33,5 millions quintaux (qx) contre 110 millions qx), le changement de la structure de la valeur ajoutée du secteur agricole a permis de contenir l’impact de la faible campagne céréalière sur la croissance du secteur, relève le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime dans un communiqué.
Dans les zones irriguées, la campagne agricole actuelle se déroule dans de bonnes conditions, assure toutefois le ministère, notant que l’irrigation est conduite normalement conformément aux besoins des cultures.
Les apports des dernières pluies compensent les volumes d’eau consommés par l’irrigation depuis le début de la campagne. La production en irrigué connaîtra une augmentation et les rendements atteindront des records pour certaines spéculations telles que la betterave, estime le ministère.
En outre, la production de semences dans ces zones, ajoutée au stock actuel, fournira un disponible en cet intrant de 2 millions qx pour le démarrage de la prochaine campagne céréalière.
Ainsi, l’objectif de produire plus avec le même volume d’eau voire moins d’eau est clairement exprimé grâce à la reconversion aux techniques économes en eaux (goutte à goutte).
Sur l’objectif d’équipement de 550.000 ha en goutte à goutte à l’horizon 2020, 450.000 ha ont déjà été réalisés avec, en général, 3 fois plus de production pour 2 fois moins d’eau permettant un triplement du revenu des agriculteurs.
A noter qu'avant le lancement du Plan Maroc Vert, la baisse de valeur ajoutée du secteur avait enregistré dans les années 1990 et début 2000, pour une campagne similaire des taux variant de -30 à -41% (cas de 1995).
En outre, comparée à 2009 où la production des trois principales céréales était de 102 millions qx, la valeur ajoutée agricole était de 100 milliards dirhams. Aujourd'hui, la valeur ajoutée est supérieure de 10% avec une production céréalière en recul de 70%.
Ainsi, le Plan Maroc Vert a permis à l’agriculture marocaine d’exprimer pleinement le potentiel des bonnes années et de limiter l’impact des mauvaises années grâce à l’amélioration et la diversification de la valeur ajoutée agricole qui réduit l’impact sur l’économie nationale dans l’ensemble.
A noter que la moyenne de production céréalière s’est établie à 75 millions qx depuis 2008, période de mise en œuvre du Plan Maroc Vert (les prévisions de l’année agricole actuelle inclues).
Cette nouvelle donne témoigne du renforcement de la résilience du secteur agricole à la variabilité climatique grâce aux efforts d'investissement et de développement déployés dans le secteur depuis 2008, année de lancement du Plan Maroc Vert, affirme le ministère.