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Tourbillonnant, incisif, parfois un rien «perso» mais toujours dangereux, le petit Argentin a une nouvelle fois été décisif mardi soir. Et, en transformant sans sourciller deux penalties dont un qu’il avait provoqué lui-même, Messi a une nouvelle fois fait tomber un record. Celui qui s’était déjà converti en meilleur buteur de l’histoire du Barça a cette fois dépassé les 12 buts inscrits en une saison de Ligue des Champions par le Néerlandais Van Nistelrooy en 2002-03 avec Manchester United.
Double buteur mardi soir, Messi émarge désormais à 14 buts. Et, avec au moins une demi-finale aller et retour devant lui, un autre record lui tend les bras: celui d’Altafini, meilleur buteur en une saison de Coupe d’Europe. Ironie du sort, Altafini avait signé ses 14 buts européens avec... le Milan de l’année 1963.
Le feu croisé Ibra-Guardiola
Ils ne s’aimaient déjà plus beaucoup depuis le départ avec fracas du grand Suédois du Barça, à l’été 2010. Le nouvel épisode survenu après le quart de finale retour au Camp Nou ne va pas franchement les rabibocher.
Estimant que le second penalty accordé par l’arbitre néerlandais M. Kuipers aux Blaugrana, pour une faute de Nesta sur Busquets (41e), avait faussé le match, «Ibra» a lancé à l’issue du match un de ses fameux coups de gueule. «Nous avons égalisé et puis l’arbitre a sifflé un penalty contre nous. Ce fut étrange et cela a gâché le match. Je commence à comprendre Mourinho et ses déclarations quand le Real vient jouer ici (au Camp Nou). Maintenant que je l’ai vécu moi-même, je le comprends encore davantage». A plusieurs reprises, Mourinho, l’entraîneur du Real Madrid, avait en effet affirmé qu’il était «impossible de gagner au Camp Nou» en raison de l’arbitrage. Réponse de Guardiola, dont on devinait l’agacement sous la surface: «Monsieur Ibrahimovic peut dire ce qu’il veut, mais voilà cinq fois d’affilée que nous atteignons les demi-finales (de la C1). Nous, nous parlons sur le terrain». Fin de l’envoi.
Défense à trois, attaque à quatre.
Au-delà de la polémique sur le second penalty, il convient de souligner que le Barça a, dans le jeu, toujours été supérieur au Milan, se créant plus d’occasions que les Italiens.
Cette activité — parfois même un rien fébrile — des Barcelonais sur le front de l’attaque est due à certaines alchimies parfaites, comme celle existant entre Messi et Fabregas, mais aussi à l’audace tactique de Guardiola. Mardi, l’entraîneur catalan a une nouvelle fois dégarni sa défense pour jouer quasiment avec quatre attaquants, Messi et Fabregas étant encadrés par les ailiers Cuenca et Alves, auteur d’un match impressionnant.
Et Iniesta surgit
Le petit milieu gauche n’a pas son pareil pour jouer les Zorro et tirer ses équipes de situations compliquées. On se souvient ainsi de son but donnant la victoire à l’Espagne dans la prolongation de la finale du Mondial 2010 face aux Pays-Bas (1-0). Ou encore de sa frappe dans les arrêts de jeu de la demi-finale de Ligue des champions 2008-09 contre Chelsea, qualifiant les Blaugrana pour la finale.
Mardi, le N.8 du Barça a refait le coup en inscrivant un troisième but mettant définitivement les Catalans à l’abri d’un nouveau retour des Milanais.
Mourinho ironise sur le FC Barcelone
L’entraîneur du Real Madrid José Mourinho, relancé mercredi au sujet des accusations formulées par Zlatan Ibrahimovic, selon qui le Barça avait été protégé par l’arbitre, mardi contre l’AC Milan, a abondé avec ironie dans le sens de l’attaquant milanais.
«Ibrahimovic est un garçon intelligent et que je connais bien, mais je dirais qu’il a compris tard», a répondu Mourinho en écho aux propos de l’attaquant milanais qui se plaignait mardi du deuxième penalty accordé par l’arbitre néerlandais de la rencontre Bjorn Kuipers aux Barcelonais.