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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
L’entame de cette réunion a été marquée par l’exposé présenté par le Premier secrétaire du parti, Driss Lachguar. Il s’était arrêté sur la question de notre intégrité territoriale, le discours Royal prononcé à l’occasion de la commémoration du 40ème anniversaire de la Marche Verte, tout en louant les efforts faisant de cet évènement un moment d’union entre tous les Marocains, une manière de montrer à quel point ils sont attachés à leur première cause nationale avec un esprit unitaire, démocratique et de développement.
Le Premier secrétaire a rappelé le parcours militant de l’USFP contre le séparatisme à travers les différentes instances internationales, défendant l’intégrité territoriale, faisant face aux ennemis du Maroc en s’appuyant sur un argumentaire efficient et la diplomatie parallèle menée par la direction du parti, ainsi que l’ensemble de ses secteurs dont celui de la Chabiba et des femmes aux niveaux national et international.
A ce propos, le Bureau politique a salué la teneur du discours Royal marqué par la fermeté dans son approche radicale quant au traitement de la stratégie de crise permanente que poursuivent les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc en vue d’entraver le développement de la région et d’exploiter les souffrances de ses fils, et ce pour des intérêts à caractère régional et mercantile.
Il a considéré également que les projets et les initiatives lancés à l’occasion de la visite Royale dans les provinces du Sud pour poursuivre l’intégration de cette région dans le tissu économique, national, régional et mondial, continuer le processus de développement économique, social et culturel, et transformer le développement en un véritable prélude à la préservation de la dignité et la réalisation de la justice et l’égalité, constituent un message d’une grande importance adressé à la communauté internationale, sur la méthodologie constructive avec laquelle le Maroc traite ce conflit fabriqué de toutes pièces, alors que les ennemis du Maroc persistent dans la politique de sape, d’appauvrissement et de sollicitation des aides, et donc de prendre en otage l’avenir des enfants des camps de la honte à Tindouf, et d’en faire une monnaie d’échange, le dessein étant de servir les intérêts régionaux et stratégiques de l’Etat algérien.
Le Bureau politique a poursuivi l’étude du projet de loi de Finances 2016 en examinant l’ensemble de ses volets, dans le cadre de la conjoncture économique nationale, régionale et internationale. Il a également examiné les lois émanant de la Constitution 2011, décelant nombre de contradictions entre elles et le projet de loi de Finances en ce qui concerne notamment la Région. Ce qui aura des conséquences négatives sur les aspirations du Maroc et des Marocains surtout au niveau de la régionalisation élargie.
Le Bureau politique a insisté sur l’absence d’une vision stratégique dans la loi de Finances 2016 et sur l’importance d’y apporter des amendements par le biais des deux Groupes socialistes au Parlement. Lesquels amendements portent sur la planification des finances publiques pour une gestion qui prend en compte la conjoncture économique à même de se départir du discours circonstanciel pour faire face à la crise et ses répercussions économiques et sociales.
Le Bureau politique a appelé les deux Groupes socialistes au Parlement à poursuivre l’examen de la loi de Finances 2016, et ce pour présenter des alternatives en vue de faire face aux différents défis qu’affronte le pays ayant des impacts sur l’économie, tous secteurs confondus. Particulièrement à l’égard de la politique de l’Etat qui consiste à se désengager de ses obligations au profit du secteur privé, en l’absence de tout mécanisme de contrôle de cette tendance dangereuse.