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Malgré les appels des organisateurs de cette conférence à un débat serein et démocratique sur le sujet, les Algériens ont fait la sourde oreille, et manifesté un comportement agressif, ce qui prouve qu’ils n’ont qu’un seul objectif : saboter la conférence qui a mis a nu les violations des droits de l’Homme dans les camps du Polisario commises contre des détenus marocains dont Abdellah Lamani et Ali Atamane (ex-prisonniers dans les geôles de Tindouf) et qui ont mis à l’index la responsabilité de l’Algérie dans ce dossier noir.
D.N.E.S à Tunis
Il a fallu l’intervention des éléments de service d’ordre tunisiens et la sagacité des organisateurs marocains pour apaiser les tensions et déjouer le stratagème algérien.
Après quoi, les organisateurs ont terminé leur programme en projetant un film de Rabii El Jaouhari, révélant le calvaire de Mustapha Salma Ouled Sidi Mouloud qui manifeste depuis plus d’un an devant le siège du HCR en Mauritanie pour avoir été expulsé du camp juste parce qu’il a ouvertement appelé les Sahraouis à soutenir le plan d’autonomie proposé par le Maroc.
D’un autre côté, le président de l’Association mauritanienne de la mémoire et de la justice, Mohamed Vall El Ghadi, a révélé dans une interview accordée à « Libé » que le Polisario est responsable des violations des droits de l’Homme envers plusieurs Mauritaniens. Il a appelé à l’ouverture d’une enquête internationale pour faire éclater la vérité sur ce sujet.
« L’Association est composée de civils mauritaniens qui ont été au service du Polisario, et nous n’avons jamais porté des armes contre le Maroc. Certes il y a des Mauritaniens qui ont combattu dans les rangs du Polisario. Bref nous avons travaillé dans des secteurs comme l’enseignement, la santé... Mais après des années de travail dans les camps, plusieurs Mauritaniens y compris moi-même, nous étions soupçonnés par le Polisario d’espionnage, et ils nous ont emprisonnés dans des conditions inhumaines et certains ont péri dans les prisons », précise-t-il dans cette interview que « Libé » publiera prochainement.
Cette Association a diffusé des tracts dans lesquels elle dévoile les noms et les photos de certains tortionnaires « qui continuent d’occuper de hautes fonctions au Front Polisario dans les camps des réfugiés près de Tindouf dans le sud algérien », lit-on dans ce tract. Et d’ajouter : «Leurs mains sont souillées du sang des innocents. Nous demandons de l’aide pour leur inculpation».
Il s’agit, selon cette Association mauritanienne, respectivement d’Adda Hmem, Mahjob Brahim, Bachir Mostafa, Sid Ahmed Batel, Beycha Mehdi, Ahmed Salama, Bachari Saleh, Brahim Kerdelas, Med Lemine Bohaly, Sidi Wagel, Mbarek Khona, Khalid Ahmed, Mohamed Salem Sanossy.