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Mme la ministre a affirmé que le gouvernement espagnol ne voulait pas s’aventurer ou spéculer sur l’identité des personnes derrière cet acte et qu’il préfère coopérer avec ses partenaires dans la région en toute discrétion. «Notre priorité est d’abord d’assurer la sécurité des coopérants en captivité», a-t-elle souligné.
Dans ce cadre, Mme Trinidad a révélé que le gouvernement espagnol s’est réuni avec les ONG œuvrant à Tindouf et qu’il leur a recommandé de renforcer les mesures de sécurité. L’Espagne a demandé également à l’ONU de mettre en place une commission d’évaluation de la sécurité dans les camps de Tindouf.
De son côté, Taïeb Fassi Fihri a expliqué qu’il y a échange d’informations et coopération entre les deux pays concernant ce sujet et que l’implication d’Al-Qaïda dans cette affaire reste encore à confirmer.
Pourtant, selon lui, cet enlèvement suscite des interrogations sur la responsabilité de l’Etat algérien qui a l’obligation d’assurer la sécurité des personnes qui vivent sur son territoire. «On se demande comment un tel acte peut être commis dans la zone la plus militarisée de l’Algérie. Qui est responsable de quoi ? Qui est responsable de garantir la sécurité des étrangers et des Sahraouis à Tindouf ? Aujourd’hui, cette zone est un espace de non-droit», a-t-il constaté avant d’ajouter que les actuels enlèvements donnent raison au Maroc qui a été le premier à tirer la sonnette d’alarme dans la région pour attirer l’attention sur les dangers et menaces sécuritaires dans la zone sahélo-saharienne où s’activent désormais des bandes composées notamment de membres du Polisario en liaison avec la nébuleuse Al Qaïda. «Aujourd’hui, le risque est grave vu les connexions croissantes entres ces bandes armées. On parle de connexions entre les groupes terroristes du Niger et de la Somalie avec ceux de la zone Nord de l’Afrique, ce qui démontre l’étendue du problème. Ces connexions sont actuellement un grand sujet d’inquiétude», a noté le ministre marocain.
Concernant les relations bilatérales, Taieb Fassi a expliqué que les relations maroco-espagnoles sont au beau fixe et que le dialogue et la coopération entre les deux pays semblent bien fonctionner malgré le contexte de crise économique. «L’Espagne est un partenaire fort et le restera», a-t-il précisé. Même constat du côté de son homologue espagnole qui a indiqué que le Maroc est un pays ami et un partenaire stratégique avec qui les relations sont de plus en plus fortes et étroites. «L’Espagne est le 2ème client du Maroc et le 2ème investisseur. Il faut que ces relations durent et se stabilisent », a-t-elle déclaré. Un vœu qui sonne fort à quelques jours des élections anticipées dans les deux pays.