Ce besoin a été couvert majoritairement par le recours au marché de la dette intérieure à hauteur de 12 MMDH, représentant près de 24% du flux global de l’endettement intérieur de 51,1 MMDH réalisé à fin février 2023 et, dans une moindre mesure, par l’augmentation des dépôts au Trésor de 4,4 MMDH et la mobilisation de financements extérieurs pour un montant net de 718 millions de dirhams (MDH), précise le ministère dans un document sur la SCRT du mois de février 2023.
L’écart en termes de flux d’endettement intérieur de 39 MMDH vise à constituer des marges pour préparer à l’avance et de manière ordonnée le financement des tombées importantes de la dette du Trésor des prochains mois et éviter d’exercer une pression sur le marché domestique, ajoute la même source.
Ces tombées, poursuit le ministère, s’élèvent à près de 57 MMDH au titre des 2 mois de mars et avril et atteignent près de 19 MMDH en moyenne mensuelle sur les dix derniers mois de l’année, rapporte la MAP.
L’importance de ces tombées s’expliquent principalement par la concentration des levées de 2022 sur les BDT de maturités inférieures ou égales à 1 an, avec un montant de près de 20,7 MMDH et des levées au titre des mois de janvier et février 2023 sur les BDT à 13 semaines et 26 semaines pour un montant de près de 40 MMDH.
Quant au flux positif de l’endettement extérieur, il recouvre des tirages de l’ordre de 2,1 MMDH et des amortissements de près de 1,4 MMDH.
Par ailleurs, le flux net des placements sur le marché monétaire s’est élevé à -31,3 MMDH à fin février 2023.
La SCRT est le document statistique qui présente, au nom du ministère de l'Economie et des Finances, les résultats de l'exécution des prévisions de la loi de Finances avec une comparaison par rapport aux réalisations de la même période de l'année précédente.