-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
-
En Tunisie, des femmes pêcheuses combattent les inégalités et le changement climatique
-
Le Danemark a un champion de pâté en croûte
Le voyage s’annonce long pour les huit explorateurs russes et canadiens qui partiront demain d’une île de l’Arctique. Cette équipe, baptisée “Polar ring”, s’apprête à réaliser la toute première traversée du Pôle Nord qui rejoint la Russie au Canada. Soit quelque 8.000 kilomètres de territoire glacé et encore inexploré : “La Russie est allée bien plus loin que quiconque dans l’exploration arctique. Et ici encore, nous allons emprunter des routes que personne n’a jamais prises”, a expliqué aux journalistes de Moscou, Vladimir Chukov qui dirige l’équipe. Si tout se passe selon leurs plans, les explorateurs devraient atteindre le Canada fin mai et terminer leur voyage aux alentours du 22 juin.
Pendant ces quatre mois, ils voyageront à bord de deux véhicules aux pneus surgonflés et spécialement conçus pour rouler sur les amas de neige et les calottes glaciaires. Egalement capables de flotter, les buggy pourront aussi leur permettre de traverser des étendues moins glacées. “En raison des températures, il pourrait y avoir beaucoup d’eaux libres”, a confié à Moscou Mikhaïl Glan, l’un des scientifiques russes vivant à Vancouver. “Nous ne sommes pas certains que ce sera glacé. Fort probablement pas. Alors nous devrons conduire par détours et cela nous ralentira assurément”.
L’un des principaux objectifs de cette grande expédition est de servir de test pour le système GLONASS de navigation par satellite développé par la Russie en concurrence au GPS américain. Mais la traversée devrait également permettre de démontrer la valeur des véhicules à roues dans ce type de contrées. Par ailleurs, les explorateurs souhaitent profiter de leur voyage pour observer les ours polaires et récolter des indices concernant les changements climatiques. Des résultats qu’ils communiqueront à leur retour.