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La disparition de la circulation des bus de ces huit sociétés donnera à cette dernière quasiment le monopole sur le secteur. Sont concernées par cette mesure, les sociétés Hana, Tangis, Zénata, Rafahiya, Sotrom, Rostom, Luxe et Chennaoui bus. En effet, selon les termes du contrat d'exploitation signé en 2004 par le ministère de l'Intérieur et la commune urbaine, du 20 au 31 octobre 2009, les bus de ces sociétés n'auront plus le droit de rouler et de sillonner les artères et boulevards de la Métropole. Restent Chennaoui et Luxe bus qui seraient en quelque sorte sous la houlette de M'dina bus qui pourrait à tout moment mettre un terme à leur collaboration. Toujours est-il que les négociations entre cette dernière et les deux autres qui disposent d'un parc plus ou moins respectable sont toujours en cours dans la perspective d'un accord qui arrangerait toutes les parties.
M'dina bus dont le parc ne dépasse guère 400 bus ne couvrant qu'une quarantaine de lignes est-elle en mesure d'assurer le transport de près de 4 millions d'usagers casablancais ? Sachant que plus d’une centaine de véhicules sont dans un état de vétustée avancée.
A l'issue de cette opération, du jour au lendemain, des centaines de salariés de ces huit sociétés perdront leur emploi et se trouveront au chômage, particulièrement les receveurs et les mécaniciens dont M’dina bus souligne qu'il n'a pas besoin de leurs services.
Par ailleurs, le pire des scénarii à craindre dans l'avenir, c'est le déclenchement d'une grève dans le secteur qui pourrait paralyser le transport dans tout Casablanca.
Dans ce cadre, pour combler son déficit et consolider son parc en autobus, un accord de principe a été signé par M'dina bus et la CDG sur la base duquel ce dernier obtient 34% des actions de la société délégataire. Mais cet accord ne sera effectif qu'à une seule condition : la régularisation par M'dina de ses dettes dues aux organismes sociaux, laquelle régularisation était censée se faire avant le 31 mai 2009.
La direction de M'dina bus va-t-elle donner suite à cette condition, alors qu'elle n'a jamais voulu apurer ses arriérés dus à la CNSS, CIMR, CNOPS, OMFAM, entre autres? A rappeler que M'dina bus n'avait pas répondu favorablement à la note du wali du Grand Casablanca, datée du 2 avril 2009, lui faisant part de s'acquitter de ces arriérés estimés à 6 milliards de centimes.