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C’est à Sidi Hrazem que Transparency Maroc a initié une rencontre avec les élus communaux au sujet de «La charte communale et les défis de la bonne gouvernance». Une manière de vulgariser des notions pas toujours évidentes, ni claires. La formation étant toujours un manque à combler. La rencontre, initiée dans le cadre du lancement du projet «Promotion de la responsabilité démocratique des pouvoirs publics au niveau local » a été marquée par une forte présence des élus communaux et des acteurs associatifs. Financé par l’Union européenne, ce projet entend aussi mettre en harmonie les actions des uns et des autres et démarquer les champs d’intervention ainsi qu’encourager les synergies entre les deux acteurs, supposés être coopératifs et partenaires. La commune de Sidi Hrazem où sont actives une trentaine d’associations, dispose d’un conseil de jeunes, mais pas de commission d’égalité des chances, ce qui impacte les institutions de la bonne gouvernance. « Nous avons approché beaucoup de thèmes essentiellement les finalités du projet pour que tout le monde puisse savoir de quoi il s’agit, la gestion urbaine et la bonne gouvernance, l’expérience de l’Association « Jeunes pour jeunes » en matière d’observation du travail parlementaire, la gouvernance financière et politique ; état des lieux et enjeux », a déclaré Meryem Ghoflan de Transpaency Maroc.
Les participants ont ainsi eu l’occasion de s’interroger sur de nombreuses situations floues dans la loi, et mis l’accent sur la mise en œuvre de la Charte communale sur certains points, notamment celui de la démocratie participative. Les responsables et décideurs n’ont pas encore huilé le réflexe de concertation avec les autres parties prenantes, ce qui impacte négativement le processus de coopération et de partenariat.
Si cette activité vise en premier lieu la promotion de la transparence dans la gestion communale et le développement de la participation citoyenne, de nombreux participants n’ont pas omis de noter les défaillances relevées à ce niveau et de proposer certaines pistes.
Chercheur et académicien, Abdellah Harsi a surtout recommandé la révision de la Charte communale à l’aune des réalités et des défaillances constatées sur le plan pratique. «Nous ne pouvons plus admettre des formules floues et non obligatoires, comme celle stipulant : «Il sera créé une commission …», par une autre formule plus claire : «Le conseil doit créer… », et ce afin de rendre obligatoires les nouveautés apportées à la Charte surtout en matière de démocratie participative, et d’éviter les mauvaises intentions et la compréhension abusive des textes de certains conseils.
Dans ce sens, Mustapha Bouhaddou, expert en la matière, a décortiqué et vulgarisé les principes de la bonne gouvernance, exemples à l’appui, afin de rapprocher au maximum et les élus communaux et les acteurs associatifs des finalités et objectifs et faire avancer le système de transparence dans tous les projets futurs.
Mais le véritable gain pour Transparency, c’est que les jeunes associatifs comme les élus communaux ont bien été desservi au niveau de la connaissance des droits des citoyens face à l’administration. Ce qui est à même de favoriser la réactivité citoyenne et le principe de la reddition des comptes, comme cela est stipulé par la Constitution de juillet 2011. N’est-il pas vrai d’ailleurs que les élus et les gestionnaires locaux seront convaincus que la transparence, la concertation et le partage de l’information sont les clés de la bonne gouvernance ?