-
Le mythe de l'autodétermination Tel que démonté par Abderrahmane El Youssoufi et Omar Benjelloun
-
Conseil mondial de l’Internationale socialiste à Rabat : L’USFP architecte d’une diplomatie d’influence éclairée
-
Le Grand Mufti d’Al-Qods salue le soutien du Maroc, sous le leadership de SM le Roi, au peuple palestinien
-
Clôture de la 10e Session ordinaire du CTS justice de l'UA
-
Maroc-Etats-Unis: Une année foisonnante d’un partenariat stratégique prometteur
Initié essentiellement par d’anciens dirigeants de premier plan et par des grandes entreprises, ce métier compte, aujourd’hui, plus d’une vingtaine de fonds intervenant dans divers secteurs d’activités allant du tourisme à l’immobilier, en passant par les fonds généralistes et la gestion directe des entreprises dédiées à l’énergie, aux infrastructures et à l’agriculture.
Cette industrie représente, actuellement, environ 1% du PIB du pays tandis qu’elle est à hauteur de 1,7% en Afrique du Sud et autant en Europe. N’empêche que le capital investissement vit son émergence grâce notamment à la stratégie sectorielle mise en œuvre par les pouvoirs publics et à l’ouverture progressive de l’économie marocaine. Ce sont, d’ailleurs, les principaux enseignements dégagés de la conférence organisée, 23 janvier 2010 à Casablanca, par l’Executive MBA de l’ISCAE, autour du thème : « Les fonds d’investissement au Maroc : Bilan et perspectives».
Il paraît que les rendements de cette forme d’actif sont très bénéfiques pour les promoteurs de cette industrie. Les gains peuvent aller jusqu’à 30% d’autant plus que le capital investissement ose tout sauf le capital risque.
En dépit de cette aubaine, cette catégorie d’investisseurs met en cause la non imputation des pertes d’une société sur les bénéfices d’une autre société (cas du LBO), la non récupération par les fonds de la TVA facturée par les sociétés de gestion ainsi que la non admission en réserves techniques des investissements des compagnies d’assurance dans cette classe d’actif: stimuler la levée de fonds en autorisant cette admission.
Il faut attendre, toutefois, l’arrivée des investisseurs privés internationaux à la recherche de croissance/rendement, ce qui devrait appuyer le développement de l’industrie. A noter aussi une tendance plutôt vers la gestion discrétionnaire encadrée, accordant aux équipes une plus grande autonomie dans la prise de décision d’investissement/désinvestissement. De même, les fonds sous-gestion devront être multipliés par 2 à l’horizon 2015 afin de rattraper le retard par rapport à l’Afrique du Sud (Fonds /PIB=1,7%).
A retenir, donc, que le capital investissement demeure prisonnier de la logique opportuniste. Les fonds se multiplient, touchent tous les secteurs, atteignent une taille critique, mais sont très friands de risque.
L’ex-ministre du Tourisme a tenu à préciser que son holding Mutandis « ne prend pas de risques dans le choix des entreprises. Elle prend les risques à des étapes ultérieures et se focalise sur des secteurs plus simples, plus récurrents et plus prévisibles, liées à la consommation des ménages». Conséquence de cette démarche, l’hypothèse de rentabilité est de 15%, sur le long terme, pour Mutandis qui ne recourt pas à l’endettement (une logique écartée) et qui prépare lentement mais sûrement une introduction en Bourse.
Mohamed Kadimi
Lire également page 5
La phase aller du championnat national du GNF1 s’est achevée dimanche dernier. Et c’est donc le Difaâ Hassani Jadidi (DHJ) qui a été sacré champion d’automne après avoir battu le WAC à Casablanca (2-1). Quant au Hassania d’Agadir, il a terminé cette phase par une brillante victoire contre le KAC de Kénitra (2-0).
Il faut toutefois noter que les Gadiris ont connu trois semaines d’enfer durant lesquelles ils ont subi des revers parce qu’ils étaient privés de leur milieu de terrain(trois joueurs). Mais, une fois l’équilibre retrouvé, l’équipe s’est vite ressaisie et a rattrapé son retard. Et depuis lors, elle s’est maintenue en tête parmi les ténors du GNF1. Le hasard du calendrier a fait que le Hassania devait effectuer deux déplacements successifs à l’extérieur (FAR et ASS). Alors qu’il aurait dû rentrer de la capitale avec au moins le point du match nul faute de victoire, il s’est laisser surprendre par les Militaires (1-0). Mais la semaine d’après, il s’est rattrapé en disposant de l’ASS sur un score d’un but à zéro. Continuant sur son élan, il a épinglé les Kénitris à son tableau de chasse pour le compte de la 15ème journée terminant ainsi l’aller parmi les cinq premiers. Ceci va lui permettre, bien sûr, d’envisager l’avenir avec sérénité, d’autant plus qu’il vient de s’attacher les services de Parfait Nguema (milieu de terrain) ex-Souk Sebt Oulad Nemma et de Sibari(arrière gauche) ex-IR Tanger.
Donc, à l’issue des matches aller, le Hassania d’Agadir a enregistré 03 victoires, 03 nuls et 01défaite à domicile, et 03 victoires, 02 nuls et 03 défaites à l’extérieur, soit un total de 06 victoires, 05 nuls et 04 défaites. Il a marqué 14 buts(Gérard 08, Ousmane 02, Rami 01, Sbaâi 01, Lerki 01, Azouar 01) et en a encaissé 10, ce qui fait une différence de (GA. +4). Il est donc confortablement installé à la 4e place avec un total de 23 points derrière le Raja (25pts), le Wydad (30pts) et le Difaâ (33 pts), ce qui lui donne 10 points d’avance sur la première équipe relégable. C’est donc l’embellie au Hassania d’Agadir et l’on espère que ça continue.
Nous avons donc demandé à Jean-François Jodar, l’entraîneur de l’équipe, ce qu’il pensait de ces résultats et il nous a déclaré : «Pour nous, c’est très satisfaisant. On est 4ème avec 23 points. Mais c’est surtout la 15e journée qui a été intéressante parce qu’on a pris un peu d’avance sur ceux qui descendent. On a 10 points d’avance sur la première équipe relégable. Donc, ça nous laisse une marge de quatre matches, ce qui est important quand même. Et puis, il y a le jeu de l’équipe qui s’est amélioré petit à petit».
Et à propos des nouveaux recrutements, Jodar a dit :«Je crois qu’on a fait de bonnes recrues à la mi-saison: Il y a Parfait, mais aussi Sibari qui, je pense, va nous rendre de grands services. Je voulais un milieu de terrain et un arrière gauche, et je les ai eus. C’est donc globalement satisfaisant». Et d’ajouter : «Le petit regret, c’est d’avoir eu un trou de trois semaines quand on a perdu nos trois joueurs du milieu, c’est-à-dire le cœur de l’équipe en un match. On a donc perdu, trois à quatre points qu’on n’aurait pas dû perdre si on n’avait pas eu autant de problèmes dans l’entre-jeu. Mais bon, ça fait partie des aléas et puis, ça nous a permis de voir aussi qu’il fallait renforcer le milieu de terrain, parce que dès qu’on avait trois joueurs un peu hors-course, on avait quelques problèmes. Donc, voilà. Des fois, c’est aussi à travers des aspects négatifs qu’on peut tirer des enseignements».
Et à propos de la trêve du championnat, l’entraîneur du Hassania nous a déclaré :«Moi, je dis que les joueurs ne sont pas fatigués parce que le championnat du Maroc n’est pas intensif. C’est ce que j’ai dit d’ailleurs à un dirigeant qui m’a répondu que les joueurs avaient besoin de repos. N’exagérons pas, car ils ont trente matches à disputer en dix mois et demi. C’est vraiment très, très peu. Bon, maintenant, il y une trêve, ça va faire du bien aux joueurs pendant trois semaines! Nous, on ne donne que cinq jours de repos. La difficulté pour nous, c’est de trouver un ou deux bons matches amicaux. C’est en cela que la trêve nous gêne parce on est loin de tout le monde et le voyage coûte cher. Mais on va essayer de la gérer du mieux qu’on peut».