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Pas d’esprit démocratique, ni volonté propositionnelle, ni perspectives fédératrices et représentatives. Les subventions, aussi énormes soient-elles, ne font pas une stratégie. Le Conseil régional qui se montre généreux avec la RDTR, devrait revoir sa politique en la matière. Personne ne comprend, en effet, comment une simple association créée dans le giron du Conseil obtient plus de deniers que certains conseils provinciaux du tourisme dans la région. A voir le nombre d’adhérents, les objectifs, les plans d’action et les réalisations, cela semble être tout simplement un scandale. Les résultats sont patents, mais qui en est comptable ? Une expulsion « démocratique » des représentants de plus de cinq provinces, un rapport financier tiré par les cheveux, une gestion individuelle … bref, une véritable pagaille organisationnelle.
Du balnéaire au désert, en passant par le tourisme rural et de montagne, c’est une palette de couleurs, et de toutes les problématiques. La région avait bien vu, lorsqu’elle a pensé à fédérer ce genre d’unités sous une même bannière associative. Mais, l’idée a certainement dévié de sa trajectoire initiale. L’enjeu était de taille : donner une certaine visibilité à ce genre de tourisme, sur la carte de la région. Mais pas une seule brochure, ni plan d’action effectif. La promotion et la valorisation s’étaient vu reléguer au second ordre. Le RDTR qui avait vu le jour, un mois de novembre 2010 et même à la faveur d’une généreuse subvention, est resté à la traîne.
Il a choisi d’investir dans le tourisme rural, dans son village natal : Nkoub. En partant d’Ouarzazate vers le grand désert, et avant d’arriver à Zagora, un petit village empli de calme et de sérénité se dresse sous forme de kasbahs et ksours. Un mode de vie traditionnel. Une nature splendide et des coutumes ancestrales. Il est parmi ceux et celles qui réclament l’annulation de l’AGE du RDTR.
Brahim El Ouarzazi dispose dans ce cadre agréable d’un produit qui reste parmi les plus novateurs de la région. La kasbah Baha Baha est un carrefour de rencontres avant tout. Un espace où l’on ne se sent jamais étranger, mais bel et bien chez soi. Il a obtenu de nombreux prix, dont un au nom du RDTR.
Un art culinaire ancestral raffiné, un hébergement écologique immuable, une ambiance centrée sur un espace de convivialité, une expérience singulière, un séjour hors temps et un exotisme authentique sont assurés à Baha Baha. Un monde qui remonte aux anciennes coutumes amazighes. Une construction originale, à la faveur d’une architecture hors pair. «Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté» (Baudelaire).
«La création du RDTR était une bonne chose, une grande idée pour répondre aux aspirations et attentes des professionnels de ce créneau porteur. Malheureusement les choses n’ont pas pris le bon chemin. Le RDTR s’est assigné d’abord de grandes responsabilités, mais jusqu’à présent, rien n’a été accompli. L’approche suivie en matière de gestion est classique et ressemble fort au mode de gestion normal et monotone. On n’a pas encore vu des projets structurants à même de répondre aux besoins et doléances des professionnels. En dépit des moyens mis à la disposition du Réseau, son action reste en deçà des attentes, d’où mon appel à ce qu’il y ait une réforme radicale de cette structure. La gouvernance doit prévaloir au niveau de la gestion».
«Le mardi 09 octobre, nous avons tenu une assemblée générale extraordinaire pour modifier les statuts de l’Association, l’objectif étant la restructuration du Réseau en vue de pallier certains dysfonctionnements, surtout au niveau local. Cette restructuration vise aussi l’implication des autres acteurs locaux notamment les PAT (Pays d’accueil touristique), les associations locales de gîteurs, de restaurateurs et les autres activités d’animation. Après avoir été discutés et amendés par l’assemblée, les nouveaux statuts ont été adoptés à une large majorité. L’assemblée a ensuite procédé à l’élection d’un Conseil d’administration doté d’un président et de trois collèges : collège des structures d’hébergement, collège des pays d’accueil touristique, collège des institutionnels».