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« Nous allons prendre notre place qui revient naturellement à des opérateurs privés qui investissent dans le secteur du tourisme. Nous allons contribuer à la réflexion, au pilotage, à la structuration et à l’avancement de la Vision 2020. Nous sommes en parfaite entente là-dessus », a indiqué Fouad Chraibi, président de l'ANIT.
Mais l’opération de la fusion avec la FNT s’est-elle déroulée aisément ? Pour Ali Ghanam, président de la FNT, les discussions ont été fastidieuses et longues mais intéressantes. Cependant, il n’a pas pipé mot des points de divergence ni du passé. Il a eu même l’audace de s’adresser aux journalistes en leur demandant, comme l’a d’ailleurs fait auparavant Mohamed Horani, patron de la CGEM, de ne pas fouiller dans les dossiers du passé. Selon lui, la presse doit cesser de voir dans le rétroviseur et être constructive en ne parlant que de l’avenir.
Le patron de la FNT veut faire abstraction de ses propos sur l’ANIT accusée, selon lui, de venir empiéter sur le rôle et les attributions des associations professionnelles légitimes et légales et particulièrement la FNT, affiliée à la CGEM, qui est l'interlocuteur des pouvoirs publics et le signataire de la Vision 2020.
De son côté, le président de l’ANIT a indiqué que l’arrivée à un accord n’a pas été chose facile. Pour lui, il a fallu régler plusieurs points pour qu’il n’y ait pas discussion après. « Donc, on a pris le temps nécessaire pour qu’il n’y ait plus de perte de temps après. On a préparé toute la structuration. Tout a été arrêté et agréé par tout le monde », a-t-il précisé sans donner de détail.
Pourtant, quels que soient les secrets de cette fusion, elle reste, selon certains observateurs, un non-événement puisqu’elle était attendue car un groupe de travail composé de membres de l’ANIT et de la FNT a été déjà formé au cours de cette année pour proposer de nouvelles règles de gouvernance et une nouvelle organisation.
Durant les mois de septembre et octobre 2011, les membres de ce groupe qui se sont réunis plusieurs fois, ont livré les grands principes qui doivent servir de base à la réforme de la FNT, laquelle passera par la refonte de ses statuts.
De leur côté, les professionnels du secteur estiment que cette fusion pourra relancer les investissements dans ce secteur. Mais ils estiment également qu’il faut relancer, auparavant, les arrivées qui ont commencé à stagner. « L’évolution à fin octobre a été de 2% sans compter les capacités hôtelières créées entre temps mais qui souffrent aujourd’hui d’un manque de remplissage. En effet, le taux global d’occupation des chambres tourne autour de 42% et ce n’est pas avec ce taux qu’on va rentabiliser nos investissements. Pour qu’un hôtel soit rentable, il doit arriver à 65% », a noté un professionnel du secteur.