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Souvenez-vous. 1991 championnat des Etats-Unis de patinage artistique. Tonya Harding, blondinette disgracieuse de 21 ans, devient la première Yankee à réaliser un triple axel. De quoi lui assurer de remporter la compétition. Elle devient dès lors la figure de proue de l'équipe nationale, celle sur laquelle on compte pour remporter une moisson de médailles. Mais c'est à partir de là que le reste de sa vie va se transformer en une chute douloureuse impardonnable.
Car Tonya Harding n’est pas Nancy Kerrigan, son éternelle rivale. Aussi brune qu’elle est blonde. Aussi grande et élancée qu’elle est petite et toute en puissance. Aussi féminine qu’elle est " garçon manqué ". C'est simple, Tonya la déteste... Dans les mémoires, l’affrontement Harding-Kerrigan, c’est surtout un cri. Celui d’une jeune femme habillée d’un body de dentelle blanche, effondrée dans un couloir de la Cobo Arena de Detroit (Michigan). D’une voix lancinante, Nancy Kerrigan, s’époumone : " Why, why, why ? " (" Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?").
Ce 6 janvier 1994, six semaines avant les Jeux olympiques d’hiver de Lillehammer, en Norvège, la belle brune aux allures de mannequin – médaille de bronze aux JO de 1992, championne des Etats-Unis 1993 – vient d’être agressée, juste après son échauffement. Quelques centimètres au-dessus de son genou droit, un homme l’a frappée avec une matraque télescopique avant de prendre la fuite.